Paddy Power ferme 57 magasins de paris au Royaume-Uni et en Irlande. La hausse des coûts et l’évolution du comportement des clients font que la société ne peut plus maintenir la rentabilité de ses magasins.
Au total, 247 employés pourraient perdre leur emploi. Flutter Entertainment, propriétaire de Paddy Power, indique qu’il envisage un redéploiement interne du personnel.
Un porte-parole déclare que les emplacements physiques restent importants, mais que la société doit s’adapter aux pressions économiques.
Betfred menace de fermer tous ses magasins de paris physiques
Le fondateur de Betfred, Fred Done, tire la sonnette d’alarme. Il affirme qu’une augmentation de la taxe sur les jeux d’argent à 35 % ou 40 % signifierait la fin de toute la branche de la vente au détail.
Selon M. Done, 300 agences sont déjà déficitaires. Il estime qu’une augmentation de la taxe rendrait des centaines d’autres agences non viables.
Betfred compte actuellement plus de 1 200 agences et 7 500 employés. L’entreprise considère la hausse des coûts de main-d’œuvre et la concurrence en ligne comme des problèmes supplémentaires.
William Hill envisage de fermer 200 succursales
William Hill, qui fait partie d’Evoke, envisage également des mesures drastiques. La société envisage de fermer jusqu’à 200 agences de paris au Royaume-Uni.
Evoke est aux prises avec une dette élevée de 1,8 milliard de livres sterling. La réorganisation pourrait entraîner 1 500 licenciements.
Ces projets sont liés au budget prévu par la ministre Rachel Reeves. Elle souhaite imposer des taxes plus lourdes aux sociétés de jeux d’argent.
Coup dur après coup dur pour les sociétés de jeux d’argent au Royaume-Uni
Le marché britannique des jeux d’argent est soumis à une forte pression. Outre les fermetures, les opérateurs sont également confrontés à des problèmes numériques. Par exemple, Betfair a récemment perdu des données sensibles sur ses clients lors d’un incident.
Paddy Power a également fait l’objet d’une publicité négative récemment après un litige concernant un jackpot non payé, ce qui a encore accru la pression sur la satisfaction des clients.