Depuis l’introduction d’une réglementation belge plus stricte en matière de jeux de hasard, comme le système EPIS et les limites de mise obligatoires, de nombreux joueurs dépendants tentent de remettre leur vie sur les rails. Mais cette démarche est loin d’être toujours couronnée de succès.
Tom (31 ans), de Bruxelles, raconte :
« J’étais sur toutes les listes noires, mais en l’espace de cinq minutes, j’ai recommencé à jouer sur un site étranger. Là-bas, il n’y a pas de limites et on ne demande rien. »
Pour d’autres, le système EPIS fonctionne réellement. Sofie (28 ans), d’Anvers, raconte son histoire :
« J’avais tout perdu, jusqu’à ce que je me fasse bloquer par EPIS. C’est mon salut, même si la tentation demeure. Mais je sais maintenant que je ne peux plus jouer n’importe où. »
Comment les joueurs belges ont essayé de vaincre leur dépendance, et ce qui ne fonctionne souvent pas
De nombreux joueurs tentent de vaincre leur dépendance par l’intermédiaire de leur famille, de thérapeutes ou de groupes d’entraide. Mais le seuil d’accès reste élevé et il y a de la honte.
Peter (42 ans) d’Ostende :
« Je me suis senti faible parce que j’ai dû demander de l’aide. Ce n’est que lorsque j’ai tout perdu que j’ai osé appeler la ligne d’assistance. Mon compte en banque avait été pillé. Maintenant, je suis un programme de groupe.”
Les histoires ont souvent un dénominateur commun : une fois qu’une personne est bloquée hors ligne, elle s’enfonce encore plus dans le circuit illégal en ligne. Là, la surveillance fait défaut et les limites n’existent pas.
C’est là que les joueurs belges trouvent de l’aide, mais le chemin reste difficile
Heureusement, l’aide est de plus en plus disponible en Belgique, même si tous les joueurs sont loin de savoir vers qui se tourner.
Nombre d’entre eux trouvent de l’aide auprès de
- Le service d’assistance téléphonique de la Commission des jeux de hasard
- Des groupes d’entraide tels que joueurs.aide-en-ligne.be
- Des centres spécialisés dans les addictions
La plupart des experts expérimentés soulignent que la recherche d’aide est souvent la partie la plus difficile. Un conseiller déclare :
« La plupart des joueurs dépendants n’appellent que lorsqu’ils ont tout perdu. C’est pourquoi nous devons abaisser le seuil et continuer à mettre en garde contre les sites illégaux qui incitent tout le monde à revenir. »