Au cœur de la ville de Pelt, une petite rue suscite aujourd’hui l’admiration — et l’étonnement — de tous les joueurs de la Loterie nationale. Avec pas moins de douze gros gains au Lotto en trente ans, elle s’impose comme la rue la plus “chanceuse” du pays.
Une rue qui défie les probabilités
À Overpelt, dans la province du Limbourg, se trouve la Dorpsstraat, devenue en quelques décennies un symbole d’abondance pour les joueurs du Lotto. Selon les articles de presse, cette rue a vu 12 gros gains du Lotto se matérialiser chez ses habitants et dans ses commerces en l’espace de trente ans.
Un coup de projecteur médiatique sur la Dorpsstraat a révélé des récits poignants. Le plus récent de ces gains : un ticket qui a rapporté 1,5 million d’euros, validé dans un commerce local, le Duoshop de la rue. Ce commerce, point de vente de la Loterie nationale, a déjà vu 11 lauréats du Lotto s’y régaler — auxquels s’ajoutent trois gagnants du jeu “Win for Life”.
Des chiffres qui donnent le vertige quand on connaît les probabilités d’un tel exploit. Pourtant, les gagnants ne sont pas tous des voisins : certains venus de loin, d’autres réguliers de passage, tous ont validé leur ticket dans cette rue.
Hasard ou “rue de la chance” ?
S’est-on mis à rêver d’une sorte de “magnet à jackpot” ? Non. Les experts de la Loterie nationale, de leur côté, rappellent la nature purement aléatoire des tirages. Même si une rue peut avoir plusieurs points de vente, chaque billet est tiré de façon indépendante, sans favoritisme géographique.
Pourtant, la concentration des gains dans cette rue interpelle, car la loi des grands nombres ne suffit pas toujours à l’expliquer immédiatement : statistiquement, plus de joueurs achètent, plus de chances il y a de gagner. Mais la Dorpsstraat n’est pas une artère particulièrement dense en population ni en commerces : elle est, avant tout, typique d’un petit centre urbain flamand.
Certains évoquent un effet d’entraînement : savoir qu’un commerce ou un quartier a déjà généré des gagnants attire naturellement plus de joueurs. Chacun espère valider son ticket dans cette même veine de chance. L’idée de “boule chanceuse géographique” se nourrit à la fois du mythe et de la réalité, un mélange prophétique et presque poétique.
La Dorpsstraat d’Overpelt ne cesse d’alimenter les conversations des amateurs de loto, des habitants et des observateurs : douze gros gains en trente ans, voilà un cliché rare, presque magique, d’un lieu “béni des dieux du hasard”. Plus qu’un simple chiffre, cette rue est un symbole : celui du rêve accessible, celui de la probabilité qui se réalise, du hasard qui peut faire basculer une vie.