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L’incroyable histoire du blackjack

On le retrouve dans chaque casino du monde, de Las Vegas à Monte-Carlo en passant par les plateformes de jeux en ligne. Le blackjack, ce jeu de cartes simple en apparence mais redoutable en stratégie, fascine joueurs et statisticiens depuis des siècles. Pourtant, peu connaissent sa véritable origine, souvent réduite à une anecdote américaine. En réalité, l’histoire du blackjack est bien plus ancienne, complexe et internationale.

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Des racines européennes oubliées

Bien avant que les lumières de Las Vegas ne fassent briller les cartes noires et rouges, le jeu que l’on connaît aujourd’hui sous le nom de blackjack trouve ses racines dans un passé bien plus ancien qu’on ne l’imagine. 

En 1613, Miguel de Cervantes (célèbre auteur de Don Quichotte) publie “Les Nouvelles exemplaires”, une série de récits mettant en scène des personnages marginaux dans l’Espagne du Siècle d’or. Dans l’une d’elles, Rinconete y Cortadillo évoque un jeu appelé veintiuna (vingt-et-un). Cervantes offre ainsi non seulement le tout premier témoignage écrit d’un jeu similaire au blackjack, mais il en précise également le contexte : un jeu de bas étage, pratiqué par les filous et les marginaux, bien loin des salons aristocratiques.

Mais faut-il pour autant créditer l’Espagne de l’invention du blackjack ? Les historiens du jeu sont prudents. Le vingt-et-un semble être une évolution naturelle d’un jeu bien plus ancien : le trente-et-un, dont les premières traces remontent au XVe siècle. En 1440, dans un sermon enflammé contre les jeux de hasard, le moine italien Bernardin de Sienne évoque un jeu de cartes populaire, mentionné dans une traduction française de 1464 sous le nom explicite de Trente-et-un.

L’élévation sociale d’un jeu populaire

Il faut attendre le XVIIIe siècle pour que le vingt-et-un émerge dans les cercles plus respectables de la société française. Le jeu ne figure dans aucune des premières éditions de “L’Académie des jeux”, principal manuel des règles ludiques de l’époque, mais il apparaît progressivement dans les recueils anglais au tournant du XIXe siècle. L’édition de 1800 de “Hoyle’s Games” en propose une première description en anglais, attestant de sa diffusion internationale.

Pourquoi un tel décalage entre la pratique populaire et sa reconnaissance littéraire ? L’explication est sociale : les premiers ouvrages sur les jeux étaient destinés aux classes alphabétisées, et les jeux de taverne n’y avaient pas leur place. Le changement de statut du jeu pourrait s’expliquer par une évolution technique majeure : l’introduction de la valeur alternative de l’as, qui peut désormais valoir 11 points au lieu d’un seul.

Cette innovation modifie radicalement la dynamique du jeu. Elle permet d’atteindre le total de 21 avec seulement deux cartes (un as et une figure) et non plus trois comme dans la version évoquée par Cervantes. La partie gagne en rapidité, en tension stratégique, et devient plus attrayante pour un public plus large.

L’adaptation américaine : la naissance du blackjack

L’histoire du nom blackjack est entourée de légendes populaires qui continuent de circuler, même parmi les joueurs les plus assidus. Selon le récit le plus répandu, lorsque le Vingt-et-Un est introduit aux États-Unis (selon les versions, au début du XIXe siècle, pendant la Première Guerre mondiale, ou encore dans les années 1930) les maisons de jeu auraient cherché à attirer les clients avec des primes attractives. L’une d’elles aurait offert un paiement exceptionnel de dix pour un si le joueur obtenait une main composée d’un as de pique et d’un valet noir (trèfle ou pique). Ce duo gagnant aurait été appelé “blackjack”, un nom qui serait resté, même après la suppression du bonus.

Une histoire séduisante, simple à retenir et largement relatée… mais historiquement douteuse.

Le célèbre historien français des jeux de cartes, Thierry Depaulis, remet sérieusement en question cette version romancée. Dans ses recherches, il explique que le nom blackjack aurait en réalité émergé pendant la ruée vers l’or du Klondike, entre 1896 et 1899, au nord-ouest du Canada. Les prospecteurs, venus tenter leur chance dans ces terres glacées, jouaient alors à une version américaine du Vingt-et-Un. Pour eux, le terme blackjack ne faisait pas référence à une combinaison précise de cartes, mais désignait simplement la main premium classique : un as et une carte valant dix points.

Mais pourquoi ce nom ? Depaulis avance une hypothèse originale : le mot blackjack était également utilisé pour désigner un minerai bien connu des chercheurs d’or, la blende noire, souvent présente dans les gisements d’or ou d’argent. Il est donc possible que les mineurs aient transféré ce nom minéral à la meilleure main du jeu, par une sorte de glissement symbolique entre richesse souterraine et richesse ludique.

Règlement, tricheries et évolution

Au fil des années, les règles s’uniformisent. Le blackjack devient un pilier des casinos américains, notamment avec la légalisation du jeu dans l’État du Nevada en 1931. Pourtant, les débuts sont marqués par une forte méfiance. Les casinos redoutent les tricheries – cartes marquées, distribution biaisée, signaux codés.

Dans les années 1950, les premiers manuels de stratégie voient le jour. Mais c’est Edward Thorp, un mathématicien américain, qui révolutionne la donne avec la publication de “Beat the Dealer” en 1962. En introduisant le principe du comptage de cartes, il prouve que les joueurs peuvent obtenir un avantage statistique sur la maison.

Cela entraîne une vague de répression dans les casinos, qui adaptent leurs règles pour rendre la tâche des compteurs plus difficile : mélange automatique des cartes, nombre de jeux augmentés, surveillances renforcées.

Blackjack et culture populaire

Au-delà des tapis verts, le blackjack devient une icône culturelle. Il est au centre de films célèbres comme 21, inspiré d’une histoire vraie où des étudiants du MIT raflent des fortunes grâce au comptage de cartes. Ce mythe du génie rebelle face à l’empire des casinos fascine.

À l’ère du numérique, le blackjack continue son expansion. Il figure parmi les jeux de cartes les plus populaires sur les plateformes de casino en ligne. Mais sa domination n’est pas absolue : dans certaines régions d’Asie, c’est le baccarat qui règne. 

D’où provient le blackjack ?

Le blackjack trouve ses origines dans l’Europe du XVe siècle, à travers un jeu appelé Trente-et-Un, largement pratiqué en France, en Allemagne et en Italie. Au XVIIe siècle, une version similaire nommée Veintiuna apparaît en Espagne, puis le jeu gagne en popularité en France au XVIIIe siècle sous le nom de Vingt-et-Un, avant d’évoluer aux États-Unis en blackjack. 

Pourquoi le jeu s’appelle-t-il “blackjack” ?

Selon l’historien Thierry Depaulis, le terme aurait été adopté par des prospecteurs lors de la ruée vers l’or du Klondike, en référence à la blende noire, un minerai noir appelé aussi “blackjack”, associé aux filons d’or, ce qui en fait un lien symbolique avec la meilleure main du jeu.

Qui a inventé le comptage des cartes au blackjack ?

Le mathématicien américain Edward O. Thorp est généralement reconnu comme le père du comptage des cartes. Dans les années 1960, il formalise cette technique dans son livre “Beat the Dealer”, révolutionnant la manière de jouer en prouvant mathématiquement qu’il est possible d’avoir un avantage sur le casino en suivant les cartes jouées.

Quelle est la meilleure stratégie au blackjack ?

La meilleure stratégie au blackjack repose sur la stratégie de base, un ensemble de décisions optimales calculées selon les probabilités, et sur le comptage des cartes. Avec ces techniques, un joueur peut réduire l’avantage du casino à moins de 1 %. Pour aller plus loin, consultez notre guide complet sur la stratégie du blackjack.

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Alex explore le monde des casinos à travers des articles informatifs et divertissants. Nourri par une passion profonde pour l'art et la télévision, chaque texte témoigne d'une attention particulière aux détails et d'une quête d’équilibre entre rigueur et créativité. Que ce soit pour démystifier des stratégies de jeu ou raconter l’histoire fascinante des casinos, son objectif est d'informer tout en captivant ses lecteurs.

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