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Circus Daily épié par le CDJ : vrai média ou pub déguisée ?

Depuis son lancement, Circus Daily se présente comme un média sportif indépendant, dédié à l’actualité footballistique, cycliste et plus largement aux sports belges. Pourtant, à peine quelques mois après sa mise en ligne, le Conseil de déontologie journalistique (CDJ) a demandé des précisions, frappant ainsi à la mission principale de ce nouveau média : informer, ou faire la promotion d’un opérateur de jeux de hasard ?

Le cœur du débat : Circus Daily tire ses origines de Circus, un site de paris sportifs bien connu. Les deux partagent le même nom, la même identité visuelle, et appartiennent au même groupe (Ardent Group). Derrière une façade de couverture journalistique, le CDJ émet un doute : assure-t-on vraiment une ligne éditoriale indépendante, ou utilise-t-on un média sportif comme vitrine publicitaire déguisée ?

L’enjeu déontologique en question

Le Conseil de déontologie journalistique est l’instance chargée de veiller au respect des principes d’indépendance, d’honnêteté et de rigueur en information. Il veille notamment à ce que le contenu ne soit pas influencé par des intérêts commerciaux, notamment ceux liés aux jeux ou aux paris.

Même si aucune sanction n’a encore été prononcée contre Circus Daily, la simple mise en examen met en évidence la complexité des circuits entre communication, contenu éditorial et sponsoring.

Un tour de passe-passe redessiné

Une même marque, deux entités : le pari sportif et le contenu éditorial. Ce phénomène pose une question cruciale au développement du journalisme sportif : peut-on garantir une information neutre si le financement provient directement ou indirectement d’intérêts privés liés aux paris ?

Aux yeux du CDJ, l’argument le plus alarmant réside dans la permanence des éléments visuels : le nom, le logo et le design restent quasi identiques. Ils sont simplement placés sur des sites différents, comme des sites d’information plutôt que sur des sites de jeux de hasard. Pour certains, le simple usage du nom “Circus” suffit à générer une publicité indirecte, donc interdite par la réglementation sur les jeux d’argent en Belgique.

Et ailleurs, qu’en est-il ?

Le cas de Circus Daily s’inscrit dans une tendance plus globale en Belgique :

  • Plusieurs clubs de football, tels qu’Antwerp, Club Brugge ou Charleroi, ont adopté des stratégies similaires : recourir à des entités satellites (fondations, filiales, médias) pour contourner l’interdiction des sponsors issus des jeux.
  • Le cyclisme aussi est concerné : l’équipe Intermarché‑Wanty, sponsorisée par Circus jusqu’en 2020, a remplacé le logo principal par Circus Daily sur ses maillots.

Or, face à ces contournements, la Commission des jeux de hasard reste vigilante, et plusieurs acteurs remettent en cause cette pratique devant la justice, via des recours au Conseil d’État.

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Passionné par l’univers des jeux de hasard, Julien est un spécialiste reconnu des casinos en ligne et des paris sportifs. Depuis plusieurs années, il analyse les tendances du secteur, décrypte les stratégies des opérateurs et guide les joueurs dans leur quête de divertissement responsable et de gains potentiels.

Doté d’une plume claire et rigoureuse, il met un point d’honneur à fournir des contenus fiables, actualisés et accessibles à tous. Son objectif : offrir aux lecteurs une information de qualité, à la fois pédagogique et engageante, pour mieux comprendre les rouages d’un secteur en constante évolution.

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