La Finlande met fin au monopole de l’État sur les jeux d’argent en ligne.
Le Parlement finlandais a approuvé à une large majorité une loi ouvrant le marché des jeux d’argent. Le monopole d’État prendra fin en janvier 2026.
La Finlande opte pour une concurrence régulée
Le vote du Parlement finlandais a été clair comme de l’eau de roche : 156 voix pour, 9 contre. Cette décision ouvre la voie à l’entrée de fournisseurs commerciaux sur le marché des jeux d’argent en ligne. Les demandes de licence pourront être déposées à partir du mois de mars.
Jusqu’à présent, l’entreprise publique Veikkaus avait le droit exclusif d’exploiter des jeux de hasard en Finlande. Cette situation est en train de changer. La nouvelle loi laisse la place à la concurrence, mais met également l’accent sur le jeu responsable. Les propositions précédentes, qui prévoyaient des mesures plus strictes et une augmentation de l’âge minimum, ont été rejetées.
Les opérateurs se préparent au lancement
Malgré les retards, les fournisseurs sont positifs. La loi doit encore être signée par le président, mais cela devrait être une formalité. Le marché sera finalement ouvert en juillet 2026, soit six mois plus tard que prévu.
En coulisses, les partis se préparent. L’ancien monopoleur Veikkaus met en place une division privée pour participer au marché libre. Les acteurs internationaux sont également prêts. Joel Hakamies, de FDJ/Kindred, se dit « prudemment positif », même s’il aurait préféré que la planification soit clarifiée plus tôt.
Pas de débat sur la nécessité, mais sur le rythme
L’appel à la libéralisation du marché n’est pas nouveau. Les premières propositions ont été faites dès 2024. Les avantages d’un marché réglementé ont fait l’objet d’un large consensus politique. Le débat s’est principalement concentré sur le rythme de la mise en œuvre et sur l’équilibre entre les opportunités commerciales et la protection des joueurs.
Avec cette mesure, la Finlande rejoint les autres pays de l’UE qui ont déjà opté pour une concurrence régulée sur le marché des jeux d’argent. Le défi consiste maintenant à créer des conditions de concurrence équitables sans perdre de vue les risques liés au jeu excessif.

