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Drapeau avec le logo veikkaus sur un bâtiment appartenant à la société.

La société Veikkaus en passe d’être vendue ?

Dans le cadre de la réforme en cours de la législation sur les jeux de hasard en Finlande, la question de la vente de Veikkaus, détentrice du monopole des jeux de hasard en Finlande jusqu’en 2026, est de plus en plus évoquée. La question a été à nouveau posée par le journal économique et financier Kauppalehti dans son éditorial.

L’éditorial de Kauppalehti commence ainsi :
« Ce n’est qu’en pariant que l’on peut gagner », a déclaré Veikkaus dans une publicité. Heureusement, le gouvernement, à court d’argent, peut reformuler le message ainsi : « Grâce à Veikkaus, on peut gagner ». 

Intéressant, tout comme le titre de l’éditorial : “L’État est perché sur un œuf d’or d’un milliard de dollars : vendre cette entreprise financerais les investissements de la période électorale”, et l’article de suivi : “Une dot d’un milliard de dollars pour le prochain gouvernement ? Cela vaut la peine de tirer profit de cette entreprise.”

Veikkaus estimé à 5 milliards d’euros 

Dans son article, Kauppalehti spécule sur la valeur de Veikkaus en se basant sur l’offre d’achat de Kindred par la Française des Jeux. L’offre de la FDJ s’élève à 2,45 milliards d’euro, on peut donc tabler sur une valeur estimée de Veikkaus de 5 milliards d’euros. 

Le monopole de Veikkaus prendra fin en 2026 avec l’introduction d’un système de licence. Ce serait donc le moment idéal pour que le gouvernement introduise cette entreprise en bourse. L’argent de la vente constituerait une sorte de dot pour l’investissement du prochain gouvernement.

Toujours selon Kauppalehti, Veikkaus semble en passe de devenir un investissement financier pour l’État. Et tout laisse à penser qu’à un moment ou à un autre, l’entreprise sera vendue partiellement ou totalement.

Le point de vue de Kauppalehti est tout à fait valable : une fois le système de monopole des jeux de hasard aboli, il ne sera plus nécessaire pour l’État de posséder une société de jeux de hasard.

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