Meta condamnée à une astreinte de 10 000 euros par jour pour de fausses publicités Barrière
La société française de casinos Barrière se bat depuis près d’un an contre le géant technologique Meta (la société derrière Facebook, Instagram et WhatsApp). Et voilà qu’un juge français a condamné Meta à une amende de 10 000 euros pour chaque jour où elle continue à diffuser de fausses publicités utilisant le nom de Barrière sans autorisation.
Meta devra payer si elle ne cesse pas les fausses publicités
En avril, le tribunal avait déjà décidé que Meta devait cesser de diffuser de fausses publicités qui abusaient de la marque Barrière et de l’image de ses casinos et de ses employés. Mais Meta n’a pas eu l’air de s’en soucier beaucoup.
C’est pourquoi le juge vient de déclarer que pour chaque jour où ces publicités continuent à tourner, Meta devrait payer 10 000 euros. Ils ont un mois pour rectifier le tir, sinon les amendes commenceront à augmenter.
Cette nouvelle a été annoncée mercredi dernier par le groupe Barrière lui-même. La nouvelle décision a été rendue le 10 septembre et donne à Meta une nouvelle chance de faire appel, mais il devient de plus en plus difficile pour eux d’éviter cette amende.
Des publicités mensongères mettent Barrière en difficulté
Tout a commencé il y a près d’un an, lorsque des publicités mensongères sont apparues sur Internet, faisant croire que Barrière était impliquée dans des casinos en ligne illégaux. Les personnes qui cliquaient sur ces publicités étaient redirigées vers des sites de jeux d’argent interdits en France. Cela a non seulement porté atteinte à l’image de Barrière, mais a également entraîné des ennuis judiciaires pour l’entreprise.
En janvier, Meta Ireland (où se trouve son siège européen) avait déjà été condamnée en première instance, mais elle a fait appel. En avril, le juge a de nouveau confirmé que Meta avait tort. Pour Barrière, ce nouveau jugement est une victoire, car selon lui, il prouve que « même les grandes entreprises comme Meta doivent se conformer à la loi ».
La bataille n’est pas encore terminée
En plus de l’amende à laquelle Meta fait désormais face, une enquête pénale a également été ouverte contre les personnes responsables de la création de ces fausses publicités.