Le secteur des jeux d’argent soulagé par la décision du parti travailliste
Le secteur britannique des jeux d’argent a retenu son souffle. Le nouveau gouvernement travailliste a présenté son premier budget en quinze ans et les rumeurs allaient bon train : allait-il augmenter les taxes sur les jeux d’argent ? C’était assez imprévisible, et le cours des actions des sociétés de jeux a même chuté à cause de ces inquiétudes. Aujourd’hui, elles peuvent pousser un soupir de soulagement : le parti travailliste a laissé les taxes sur les jeux inchangées.
Le gouvernement veut combler des milliards de déficit sans toucher au secteur des jeux d’argent
Les travaillistes doivent trouver beaucoup d’argent pour combler le déficit de 22 milliards de livres sterling. C’est pourquoi ils ont annoncé toutes sortes d’augmentations d’impôts dans différents secteurs. Mais les jeux d’argent n’en font pas partie, bien que certaines personnes aient pensé que c’était une idée intelligente de collecter de l’argent supplémentaire grâce à eux – les estimations suggèrent que cela pourrait rapporter 3 milliards de livres sterling de plus par an. Le secteur des jeux d’argent n’est pas du tout d’accord, car il craint que l’augmentation des taxes ne perturbe son activité.
Selon l’industrie du jeu, une lourde charge fiscale pourrait en fait être préjudiciable. De nombreux joueurs seraient attirés par des sites de jeu peu sûrs et non réglementés. Le parti travailliste a apparemment écouté leurs préoccupations et a décidé qu’il était sage de ne pas modifier la taxe sur les jeux d’argent.
Le BGC félicite la décision du parti travailliste en matière de fiscalité
Le British Betting and Gaming Council (BGC) n’a pas pu cacher son soulagement. Sa directrice générale, Grainne Hurst, n’a pas caché sa gratitude à l’égard du gouvernement : «Nous avons toujours dit que les augmentations d’impôts nuiraient à nos clients, mettraient des emplois en danger et encourageraient les jeux non réglementés. Heureusement, le gouvernement nous a écoutés et a trouvé un juste équilibre.»
M. Hurst a également souligné que la BGC et ses membres souhaitent jouer leur rôle dans la politique de croissance du gouvernement. Ils veulent créer des emplois, investir et générer des recettes fiscales, tout comme le souhaite le parti travailliste.
Priorité aux cotisations patronales et à la réforme des jeux d’argent
Malgré le soulagement apporté par la taxe sur les jeux, la BGC a une autre préoccupation. L’augmentation des cotisations patronales à l’assurance nationale pourrait s’avérer difficile pour les petites sociétés de jeu indépendantes. En outre, l’organisation a réitéré son engagement envers les nouvelles règles de la loi sur les jeux de hasard, qui doivent garantir que le secteur des jeux de hasard reste sûr et responsable.