Boris Van Severen brille dans le nouveau thriller «Moresnet» : «Gagner ou perdre ?»
À partir d’aujourd’hui, vous pouvez regarder « Moresnet » sur Streamz, un thriller mystérieux et passionnant avec Boris Van Severen. L’histoire raconte l’histoire de Ben, qui revient dans son village natal après la mort de son père et déterre une capsule temporelle avec ses amis. Ce qu’ils y trouvent bouleverse leur vie.
La série a été créée par Frank Van Passel, Jef Hoogmartens et Jonas Van Geel, elle combine le suspense et les drames personnels. Et commence par une scène passionnante au PepperMill Casino.
Le début intense au casino
Cela commence par une scène intense dans laquelle Ben est assis à la table de roulette du casino. Le buzz s’arrête un instant, puis on entend : «Rien ne va plus.» Ce qui se passe ensuite vous saisit immédiatement et donne le ton à toute la série. On ressent immédiatement les thèmes : le deuil, la perte, la solitude et la gestion de la douleur. «Ben essaie d’oublier son passé et ne pense pas à son avenir», explique Jef Hoogmartens, le scénariste de la série.
«Pour moi, cette scène dans le casino symbolise le moment présent ultime : gagner ou perdre.» – Jef Hoogmartens
Le tournage a eu lieu à PepperMill Genk et dans l’établissement historique de l’ancienne discothèque «PepperMill» à Heerlen, qui a été transformée en casino il y a quelques années.
Le contexte de Moresnet
Moresnet a lui-même une histoire particulière. Ce village, qui appartient aujourd’hui à Plombières en Belgique, se situe exactement à la jonction de la Belgique, des Pays-Bas et de l’Allemagne. De 1816 à 1919, c’était une zone neutre avec ses propres règles, ses timbres et même ses pièces de monnaie. C’était un endroit animé avec des mines, des maisons et des dizaines de cafés et de maisons de jeu. La série utilise ce contexte historique pour créer une histoire fascinante qui relie le passé et le présent.
Un projet qui a pris des années à se concrétiser
L’idée de «Moresnet» est née il y a des années. Les réalisateurs Frank Van Passel, Jef Hoogmartens et Jonas Van Geel voulaient au départ réaliser une série historique sur Moresnet neutre. Mais il est vite apparu que cela serait beaucoup trop cher. «Nous avons décidé d’utiliser l’histoire de Moresnet comme une couche invisible sous une histoire moderne», explique Hoogmartens. Grâce au soutien du Fonds audiovisuel flamand, ils ont pu concrétiser leurs plans.
Boris Van Severen parle de son premier rôle principal
Pour Boris Van Severen, c’est la première fois qu’il incarne le personnage principal. Il savait depuis un an et demi qu’il incarnerait Ben. «J’avais tout le temps de me préparer, mais cela m’a parfois mis beaucoup de pression», dit-il. Les deux premières semaines de tournage ont été particulièrement passionnantes. «J’avais l’impression que je devais tout faire correctement, mais au bout d’un moment, j’ai pu lâcher prise et simplement jouer. C’est devenu une expérience formidable.»
Ce qui a immédiatement attiré Van Severen dans ce projet, c’est le réalisateur, le scénario solide et la nature complexe de son rôle. “Frank Van Passel est le meilleur réalisateur de Flandre. Et un personnage avec un côté sombre ou vulnérable, c’est ce que j’aime.”
Un casting avec beaucoup de talent
En plus de Van Severen, «Moresnet» a un casting impressionnant. Pensez à Pierre Bokma et Jade Olieberg des Pays-Bas et à l’actrice allemande Leonie Benesch. Benesch joue Eva Rolin, PDG d’une entreprise allemande qui fait des recherches sur le cerveau humain. Leur projet secret joue un rôle majeur dans l’histoire. La recherche de réponses de Ben et de sa petite amie Zoë les conduit dans cette entreprise et révèle encore plus de mystères.
L’histoire des luttes humaines
Bien que la série soit pleine de tension et de mystère, elle tourne également autour des luttes personnelles. «Chacun dans la série se bat avec son propre passé et ses problèmes», explique Van Severen. «Il s’agit de personnes qui essaient de faire face à leurs traumatismes et de découvrir si elles contrôlent leur propre vie ou si tout est déjà déterminé.» Il appelle l’histoire «une ode à l’humain défaillant». La série vous fait vous demander si nous avons vraiment une influence sur notre destin ou si nous nous laissons simplement porter par le courant.
Le réalisateur Van Passel a veillé à ce que tout soit réaliste et humain. «Il fallait que ce soit plus qu’une histoire passionnante, il fallait aussi que cela parle de vraies personnes», explique Hoogmartens. Cela donne à la série une profondeur supplémentaire et en fait plus qu’un simple thriller.