Google contribue à rendre le marché allemand des jeux d’argent plus sûr
Le régulateur allemand des jeux d’argent, GGL (Gemeinsamen Glücksspielbehörde der Länder), s’est attaqué à un problème majeur : les publicités pour les sites de jeux d’argent illégaux. Grâce aux nouvelles règles de Google, seules les sociétés de jeux d’argent disposant d’une licence GGL seront autorisées à placer des publicités à partir du 25 septembre. Cela semble déjà porter ses fruits. Selon le GGL, ils voient moins de publicités pour les fournisseurs illégaux, ce qui est exactement ce qu’ils espéraient.
Ronald Benter, le directeur du GGL, a déclaré : « Nous pouvons déjà constater que les nouvelles règles fonctionnent vraiment. » Ce n’est pas une simple remarque désinvolte, car les premiers résultats montrent que les publicités illégales ont presque complètement disparu.
Plus de place pour les sociétés de jeux d’argent illégales
Jusqu’à récemment, les entreprises sans licence pouvaient facilement faire de la publicité sur Google. Licence officielle ou non, les annonces apparaissaient simplement dans les résultats de recherche. Mais cela a changé. Les entreprises sans licence ne sont plus autorisées à placer des publicités. Et ceux qui faisaient déjà de la publicité ont perdu leurs droits.
Les nouvelles règles ne concernent pas uniquement les sociétés de jeux d’argent. Les sites de comparaison, qui renvoient souvent vers des fournisseurs illégaux, ont également été examinés. Résultat ? Plus de publicités de la part de ces sites. C’est une bonne nouvelle pour tous ceux qui recherchent des possibilités de jeu sûres en ligne.
Un pas dans la bonne direction, mais pas suffisant
Bien que les premiers signes soient positifs, la GGL sait qu’elle est encore loin du but. Elle se réjouit de la collaboration avec Google, mais un autre problème se pose : les fournisseurs illégaux trouvent toujours des moyens de rester visibles. Comment y parviennent-ils ? Ils jouent habilement sur les moteurs de recherche en utilisant des astuces telles que le marketing de liens et la manipulation des résultats de recherche.
En juillet, la GGL a rapporté que les activités de jeu illégales représentaient environ 4 % du marché. Mais des études indépendantes, comme celle de l’Université de Leipzig, estiment que ce chiffre est bien plus élevé : près de 49 %. Ces chiffres montrent qu’il reste encore beaucoup à faire pour vraiment enrayer le marché noir.
Qu’est-ce que cela signifie pour l’avenir ?
La GGL ne baisse pas les bras. Ils continueront à collaborer avec Google pour réduire encore davantage les possibilités offertes aux fournisseurs illégaux. «Nous suivons de près tout ce qui se passe et nous continuerons à discuter avec Google», explique Benter, qui souligne que l’objectif est de mettre en place des restrictions encore plus strictes.
Tout ce processus est bénéfique non seulement pour le marché des jeux d’argent, mais aussi pour les consommateurs. Moins de publicité illégale signifie moins de risques pour les personnes qui jouent en ligne. C’est un pas vers un environnement de jeu plus sûr et plus équitable.