Publicité illégale ? Stake dans le viseur de l’ASA
Stake, bookmaker australien, et détenteur de la plateforme de streaming KICK est au cœur d’une controverse entourant ses pratiques publicitaires. L’Advertising Standards Authority (ASA), organisme régulateur de la publicité au Royaume-Uni, a ouvert une enquête sur des posts viraux liés à Stake, publiés sur le réseau social X (anciennement Twitter).
Ces publications, souvent superposées avec le logo de Stake, se retrouvent sur des contenus divers, allant de vidéos violentes à des mémés humoristiques, en passant par des images susceptibles d’attirer les jeunes utilisateurs. Ces pratiques suscitent des interrogations sur leur conformité avec les règles britanniques encadrant la publicité pour les jeux d’argent.
Stratégie publicitaire peu orthodoxe
Leur stratégie repose sur la collaboration avec des comptes influents sur X, qui intègrent le logo de la marque dans des posts à forte viralité.
L’ASA a reçu des plaintes concernant ces contenus et cherche à déterminer s’ils enfreignent les règles publicitaires du pays.
«Nous évaluons ces publications pour décider s’il y a lieu de prendre des mesures supplémentaires», a déclaré un porte-parole de l’ASA.
Parmi les accusations, la principale concerne l’appel aux jeunes. Le code publicitaire britannique exige que les publicités pour les jeux d’argent ne soient pas fortement attractives pour les enfants ou les jeunes. Pourtant, plusieurs posts arborant le logo de Stake ont été réalisés dans des formats ou sur des thématiques proches de la culture des jeunes.
Problème de juridiction et de responsabilité
Bien que ces publications proviennent majoritairement de comptes situés hors du Royaume-Uni, elles restent accessibles à un public britannique. Cela complique la question de la responsabilité juridique. L’ASA pourrait transmettre certaines plaintes à la UK Gambling Commission, qui supervise l’application des règles relatives aux jeux d’argent.
Stake, détenteur d’une licence britannique via un modèle de white label, est tenu de respecter le code publicitaire local. Cependant, l’implication directe de la marque dans ces campagnes reste floue. Selon des rumeurs, des influenceurs auraient reçu des paiements individuels pour publier des contenus intégrant le logo de Stake.
Des figures influentes et des pratiques douteuses
Le rappeur canadien Drake, sponsorisé par Stake, a joué un rôle clé dans la popularisation de cette tendance. Il partage régulièrement des images de ses paris sur des événements sportifs, toujours accompagnées du logo de Stake. Cette pratique semble avoir inspiré d’autres utilisateurs à adopter des stratégies similaires pour gagner de l’argent.
Certaines publications, cependant, franchissent les limites de l’éthique en associant le logo à des contenus inappropriés ou troublants.
Elon Musk, propriétaire de X, a dénoncé la manipulation de la plateforme par des comptes achetés et utilisés pour diffuser des narratifs payés, promettant leur anéantissement. Bien que plusieurs comptes de ce type aient été suspendus, la tendance persiste depuis plusieurs mois.
Interrogé par The Guardian, Stake n’a pas souhaité commenter cette affaire, laissant planer le doute sur son implication directe. Cette absence de réaction alimente les critiques et soulève des questions sur la transparence de l’entreprise.
Stake.com est-il un casino légal en Belgique ?
Vous vous demandez peut-être si Stake est un casino légal en Belgique. La réponse est non, ils ne sont pas reconnus comme un opérateur de jeux d’argent légal en Belgique.
Bien qu’opérant dans plusieurs juridictions via une licence de jeux délivrée à Curaçao et accessible depuis la belgique, Stake.com ne figure pas parmi les sites approuvés par la Commission des jeux de hasard belge. Les joueurs belges sont donc encouragés à éviter ce casino en ligne et à consulter la liste officielle des opérateurs légaux pour éviter tout risque.