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Drapeau allemand avec vue sur une ville allemande

DSWV exige des mesures plus strictes

En Allemagne, près de la moitié des joueurs en ligne utilisent encore des sites de jeux d’argent illégaux, malgré la réglementation mise en place en 2021. Ce marché noir prive l’État de revenus importants et expose les utilisateurs à des risques accrus. Face à cette situation, la GGL a renforcé ses actions, notamment via le blocage des paiements et le géo-blocage. Cependant, le DSWV appelle à des mesures plus ambitieuses : création d’un parquet spécialisé, traque des flux financiers suspects et responsabilisation des plateformes numériques. L’enjeu est désormais européen, car une harmonisation des législations est jugée indispensable pour lutter efficacement contre ces opérateurs non autorisés.

Alors que l’Allemagne s’efforce de réguler son marché des jeux d’argent en ligne depuis l’adoption du nouveau traité d’État en 2021, une réalité troublante persiste : près de la moitié des joueurs continuent de se tourner vers des plateformes non autorisées. Malgré les efforts des autorités, le marché illégal prospère dans l’ombre, échappant à toute régulation, privant l’État de revenus fiscaux considérables et exposant les joueurs à des risques accrus.

Un marché noir florissant malgré la réglementation

Malgré l’entrée en vigueur du traité d’État sur les jeux d’argent en 2021, visant à canaliser les joueurs vers des opérateurs agréés, près de la moitié des joueurs allemands continuent de fréquenter des plateformes non autorisées. Une étude de l’Université de Leipzig, commandée par le DOCV et le DSWV, révèle que 48,8 % des joueurs utilisent encore des sites non régulés, entraînant une perte annuelle de centaines de millions d’euros en recettes fiscales.

Face à cette situation, la Gemeinsame Glücksspielbehörde der Länder (GGL) a intensifié ses efforts en 2024. Parmi les actions notables :​

  • Blocage des paiements : en collaboration avec les prestataires de services de paiement, la GGL a interrompu les flux financiers vers les sites illégaux.​
  • Géo-blocage : l’accès aux sites non autorisés a été restreint pour les utilisateurs allemands grâce à des techniques de géo-blocage.​
  • Régulation de la publicité : en partenariat avec Google, la GGL a limité la publicité aux seuls opérateurs agréés, réduisant significativement la visibilité des offres illégales.

Appel à une action renforcée

Le Deutscher Sportwettenverband (DSWV) salue les efforts du gouvernement fédéral mais estime que des mesures supplémentaires sont nécessaires. L’association propose :​

  • Création d’un parquet central spécialisé : pour enquêter et poursuivre les opérateurs non licenciés, notamment ceux basés à l’étranger.​
  • Utilisation d’outils financiers et fiscaux : adopter une approche « suivre l’argent » pour traquer les flux financiers suspects, y compris ceux impliquant des cryptomonnaies.​
  • Responsabilisation des plateformes : sous le Digital Services Act, les plateformes pourraient être tenues de supprimer proactivement les contenus illégaux, réduisant ainsi la portée des sites de jeux non autorisés.

Vers une harmonisation européenne

La fragmentation des lois sur les jeux d’argent au sein de l’Union européenne complique l’application efficace des réglementations. Le DSWV appelle le gouvernement allemand à plaider pour des normes réglementaires unifiées au niveau de l’UE, permettant une meilleure coordination et une action transfrontalière plus efficace contre les fournisseurs illégaux.​

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