Casinos illégaux en Pologne : la fin des paiements faciles
Sous l’effet conjugué de la pression médiatique et des régulateurs financiers, les méthodes de paiement disparaissent en masse des casinos en ligne illégaux opérant en Pologne.
Sous l’effet conjugué de la pression médiatique et des régulateurs financiers, les méthodes de paiement disparaissent en masse des casinos en ligne illégaux opérant en Pologne.
Au premier trimestre de 2025, Unibet enregistre une chute spectaculaire de 41 % de son chiffre d’affaires aux Pays‑Bas comparé à la même période de 2024. Ironie du sort : ce plongeon survient alors que le nombre d’utilisateurs actifs augmente. Comment se fait-il que plus de joueurs n’aient pas généré plus de revenus ?
Après une rupture brutale avec son ancien titulaire de licence, Hanzbet rebondit spectaculairement en s’alliant à BigBet avec l’ambition affirmée de renforcer la présence des deux marques dans le secteur brésilien.
Dès le 1er janvier 2025, l’entrée en vigueur du régime régulé des paris au Brésil a marqué une étape historique. Dans les six premiers mois, l’Administration fiscale fédérale (RFB) a perçu 3,8 milliards de R$ (environ 590 millions d’euros) au titre des taxes auprès des opérateurs licenciés. Ce chiffre confirme l’ampleur du marché régulé naissant, mais soulève rapidement des tensions quant à la charge fiscale pour les entreprises concernées.
Las Vegas, symbole planétaire de divertissement, de luxe et d’excès, traverse une période d’incertitude sans précédent. Autrefois assaillie par des millions de visiteurs chaque mois, la capitale du jeu voit aujourd’hui sa fréquentation chuter brutalement. Alors que les chiffres reculent mois après mois, les autorités locales admettent que le pire est peut-être encore à venir.
En 2024, l’United Kingdom Gambling Commission (UKGC) a révélé que 4,31 % des comptes de pari actifs (soit 643 779 comptes sur près de 15 millions) avaient subi une restriction à caractère commercial. Ces actions allaient de limites de mise à la fermeture pure et simple, sans lien direct avec la lutte contre le blanchiment ou la vulnérabilité financière.
Yvon Jansma, figure respectée du secteur des jeux d’argent aux Pays-Bas et fondatrice du Centrum voor Verantwoord Gokken, n’a pas pour habitude de tirer des conclusions hâtives. Pourtant, ces derniers jours, son inquiétude a franchi un seuil critique.
Depuis l’entrée en vigueur de la loi sur les jeux d’argent à distance en 2021, la Kansspelautoriteit (Ksa), l’autorité néerlandaise de régulation des jeux, a infligé à ce jour plus de 56 millions d’euros d’amendes à des opérateurs illégaux. Avec une détermination affichée, la Ksa entendait frapper fort. Pourtant, un récent rapport fait le point : seulement 2,5 % de ces montants ont été encaissés.
Depuis 2018, Flutter Entertainment avait misé gros sur FanDuel lors de la libéralisation des paris sportifs aux États‑Unis. En juillet 2025, un nouveau chapitre s’est ouvert : Flutter vient d’annoncer l’acquisition des 5 % restants de FanDuel, détenus par Boyd Gaming, pour un montant de 1,755 milliard de dollars. Cette opération majeure hisse Flutter à 100 % de propriété, consolidant ainsi sa mainmise sur le mastodonte américain des paris en ligne.
PokerStars.com travaille dur pour revenir sur le marché néerlandais. Il souhaite permettre aux joueurs néerlandais de revenir sur le marché par le biais d’une voie alternative. Cependant, comme il ne possède pas la licence nécessaire, il étudie actuellement la possibilité de s’associer à une autre entité juridique.
Le gouvernement britannique envisage de porter la taxe appliquée aux jeux de hasard en ligne de 21 % à un niveau record de 41 %. Cette décision, qui serait l’une des plus agressives de l’histoire fiscale du secteur des jeux au Royaume-Uni, s’inscrit dans une stratégie budgétaire visant à combler un déficit public estimé à plus de 30 milliards de livres.
Le 10 octobre 2025, la Gambling Commission britannique (UKGC) déploiera un nouveau système de sanctions financières. L’élément central : le montant des amendes sera directement lié au pourcentage du GGY (gross gambling yield) généré par l’opérateur durant la période incriminée. Une réforme radicale qui vise à renforcer la justice, la prévention des fraudes et la protection des joueurs.
Un changement discret mais lourd de conséquences s’est glissé dans le One Big Beautiful Bill, l’ambitieuse réforme fiscale de Donald Trump : à partir de 2026, les parieurs ne pourront plus déduire l’intégralité de leurs pertes, mais seulement 90 %. Concrètement, de nombreux joueurs se retrouveront imposés sur un “revenu fantôme”. Cette mesure pensée pour renflouer les caisses de l’État suscite colère, inquiétude et contre-attaques.
Depuis avril 2025, la British Horseracing Authority (BHA) tire la sonnette d’alarme : le gouvernement britannique envisage de fusionner les taxes sur les paris en ligne, passant la taxation des paris hippiques de 15 % à 21 %, soit le même taux que les jeux de casino. Ce changement représenterait une perte d’au moins 66 millions de livres par an (environ 76 millions d’euros) pour la filière, avec un risque de s’élever à 160 M £ (185 M €) si les taux augmentent davantage.
Face à l’ouverture imminente du marché finlandais des jeux d’argent en ligne, Veikkaus engage une transformation ambitieuse. Portée par de nouveaux talents, des outils technologiques modernisés et une stratégie offensive, la société espère reconquérir un marché qu’elle a longtemps dominé. Voici comment Veikkaus prépare son retour au sommet dans un paysage iGaming en pleine mutation.
Une nouvelle page de l’histoire européenne des jeux s’écrit lorsque le groupe autrichien NOVOMATIC, déjà géant technologique du secteur, conclut l’acquisition de Vikings Casinos. L’opération, annoncée en janvier dernier, est enfin validée par les autorités françaises, assurant ainsi à NOVOMATIC non seulement un accès durable à l’un des marchés les plus exigeants du continent, mais aussi un signal fort de sa montée en puissance internationale.
Le championnat de football belge à peine terminé, une annonce lourde de sens est tombée : le Club Brugge, vice-champion de la saison, a signé un nouveau contrat de sponsoring avec Betsson AB, un opérateur suédois de jeux de hasard. Ce partenariat, présenté comme un accord record pour le club, prolonge une longue tradition de liens entre les clubs professionnels et les entreprises de paris.