La conférence BAGO met l’accent sur la collaboration, la technologie et la lutte contre les opérateurs illégaux
Du 18 au 24 novembre 2024, la Safer Gambling Week s’est déroulée dans toute l’Europe. Cette semaine est axée sur la promotion du jeu responsable et la protection des joueurs. En Belgique, la conférence BAGO à Bruxelles a accordé une attention particulière à ces sujets hier soir.
Des experts et des représentants du secteur ont discuté du rôle de la technologie et de la collaboration pour rendre le jeu plus sûr. La conférence a suscité beaucoup d’intérêt et a fourni des informations précieuses.
Tom De Clercq présente la convention de soins de BAGO
La conférence a débuté par une présentation de Tom De Clercq, président de BAGO, qui a présenté la nouvelle convention de soins. Cette convention met l’accent sur la responsabilité des opérateurs de protéger les joueurs. De Clercq a réussi à retenir l’attention des participants et à donner le ton à une conférence axée sur la responsabilité et l’innovation.
Les casinos illégaux continuent de représenter un risque en Belgique
Lors de sa présentation, Sam Richardson (NEPA) a montré que les casinos illégaux constituent toujours un problème majeur en Belgique. Des chiffres choquants ont montré que de nombreux joueurs se tournent vers le marché noir plutôt que vers des fournisseurs légaux. Cela implique non seulement des risques financiers, mais aussi un manque de protection pour les joueurs vulnérables.
Les opérateurs doivent faire plus pour protéger les joueurs
Le professeur Xavier Noël (ULB) a souligné que les opérateurs doivent assumer davantage de responsabilités pour protéger les joueurs. Il a souligné que les mesures actuelles ne suffisent pas souvent et que les opérateurs doivent être plus proactifs pour reconnaître et lutter contre les comportements de jeu problématiques.
La technologie peut détecter la dépendance au jeu à un stade précoce
Paula Murphy (Mindway AI) a présenté des solutions innovantes pour la protection des joueurs. Elle a montré comment la technologie, comme l’intelligence artificielle, peut détecter les comportements addictifs à un stade précoce. Cependant, elle a également indiqué que de nombreux opérateurs ne disposent pas du personnel adéquat pour réagir de manière adéquate aux signaux. Murphy a expliqué comment la technologie de Mindway devient de plus en plus intelligente et mieux à même de prédire les risques.
La collaboration est essentielle pour une meilleure protection
Magali Clavie, présidente de la Commission des jeux de hasard, a appelé à une plus grande collaboration entre toutes les parties concernées. Elle a souligné que la commission manque cruellement de personnel. Par exemple, en Belgique, il n’y a qu’une seule personne chargée d’enquêter sur les opérateurs illégaux, alors qu’aux Pays-Bas, il y a trente personnes pour cela. Clavie a également exprimé ses inquiétudes quant à l’impact du changement de gouvernement à venir sur la réglementation.
Le débat sur les jeux d’argent chez les jeunes suscite des discussions
Une table ronde entre David Ketteridge (Reset.be) et Vasiliki Panousi (EGBA) sur les jeux d’argent chez les jeunes a donné lieu à des discussions animées. Ketteridge a comparé la dépendance au jeu à la dépendance à la cocaïne et a souligné les graves problèmes auxquels sont confrontés les jeunes de 19 à 24 ans. Jean-Christophe Choffray de Gaming1 a qualifié cette comparaison d’un peu exagérée, mais la discussion a soulevé des questions importantes sur la manière dont les jeunes peuvent être mieux protégés. Panousi a souligné l’importance de restreindre l’accès aux appareils mobiles, car elle estime que la frontière entre le jeu et les jeux d’argent est très mince.
Gaming1 et son programme de protection des joueurs
Jean-Christophe Choffray de Gaming1 a donné un aperçu du fonctionnement du programme de protection des joueurs de Gaming1 (ROBIN). Celui-ci a été développé en collaboration avec le professeur Xavier Noël. Choffray s’est directement adressé à la CJH pour qu’il fasse plus d’efforts contre les partis illégaux tels que Stake. Même si ces derniers sont censurés en Belgique, Choffray a montré qu’ils ont des moyens de contourner cela. Comme des adresses Web en constante évolution qui continuent de renvoyer les joueurs vers l’offre illégale.