Jeroen Hairwassers (Fontys) poursuit des recherches sur la prévention de la dépendance au jeu chez les jeunes adultes
Jeroen Hairwassers travaille comme enseignant-chercheur à Fontys et mène actuellement des recherches sur la prévention de la dépendance au jeu chez les jeunes adultes. Il a reçu une bourse de doctorat pour ses recherches et collaborera avec l’hôpital UMC d’Amsterdam.
Des recherches commencées il y a un an
Il y a plus d’un an, il a entamé une étude avec l’enseignant-chercheur Bart van Bezooijen pour mieux comprendre comment les jeux d’argent en ligne se manifestent chez les jeunes. Ils veulent comprendre comment les jeux d’argent en ligne influencent la vie des étudiants, à la fois positivement et négativement. Les joueurs jouent-ils consciemment et déterminent-ils leurs propres limites ? Considèrent-ils le jeu comme un moyen de se détendre ? Ou comme un moyen d’échapper à des problèmes ou au stress ?
Nouvelle recherche en collaboration avec l’UMC d’Amsterdam
Fontys annonce aujourd’hui que Hairwassers a obtenu une bourse de doctorat pour lancer une nouvelle étude sur la prévention de la dépendance au jeu chez les jeunes adultes. Il collaborera avec l’UMC d’Amsterdam et leur collaboration débutera après les vacances d’été. Il pourra également utiliser ses résultats antérieurs pour cette recherche.
Cette recherche, qui durera cinq ans, vise à mieux comprendre l’origine et l’évolution des problèmes de jeu. Quels sont les facteurs personnels, sociaux et sociétaux qui jouent un rôle ? Il inclura également ce matériel. Grâce aux résultats de la recherche, il souhaite apporter une contribution scientifique à l’élaboration d’une politique de lutte contre les problèmes de jeu.
Lors d’un entretien avec Fontys, Jeroen Hairwassers s’est dit préoccupé par la gravité de ce problème chez les jeunes. Il s’étonne que lors d’événements sportifs tels que la Coupe d’Europe et la Coupe du monde de football, les jeux d’argent semblent être le sujet de conversation numéro un. Il estime que le gouvernement devrait prendre des mesures plus strictes à l’encontre des fournisseurs de jeux d’argent qui, selon lui, jouissent aujourd’hui d’une trop grande liberté. Par ses recherches, il souhaite transmettre des connaissances et sensibiliser l’opinion publique.
Jeroen Hairwassers (Fontys) :
“Il existe un système ingénieux derrière toutes ces couleurs, ces sons et ces notifications, qui repose sur une technologie intelligente, des recherches scientifiques sur le comportement et le marketing. En outre, la normalisation du jeu permet également à un grand nombre de personnes de changer d’avis et de continuer à le faire. La règle suivante s’applique à tous les sites de jeu : la maison gagne toujours, si vous continuez à jouer suffisamment longtemps. La connaissance du sport semble avoir une influence sur les paris sportifs, mais c’est une idée fausse.”
Selon l’enseignant-chercheur, les coûts sociaux sont élevés. Il souligne non seulement les difficultés financières, mais aussi l’impact sur les relations, les études, le travail et la fatigue. Il indique par exemple qu’il faut en moyenne deux à huit ans avant que les jeunes ayant un comportement de jeu problématique ne demandent de l’aide.
Quand Jeroen Hairwassers sera-t-il lui-même satisfait ?
Si, dans cinq ans, ses recherches fournissent des indications précieuses sur la prévention des problèmes de jeu, il pourra se réjouir de son entreprise. Toutefois, il n’attendra pas aussi longtemps pour partager les résultats de ses recherches.
Jeroen Hairwassers (Fontys) :
“Il y a déjà un gros problème, dont nous ne voyons que la partie émergée de l’iceberg. C’est pourquoi il est important de faire quelque chose maintenant, de diffuser nos connaissances autant que possible et de sensibiliser le public.”