Les dernières nouvelles du monde des Casinos !
Gambling club casino news antwerpfirst

Les clubs de foot belge contourne la loi pour conserver leur sponsoring

La scène du football belge est en ébullition alors que de nouvelles règles visant à limiter la publicité des jeux d’argent entrent en vigueur. Depuis le 1er janvier 2025, les publicités pour les jeux de hasard et les paris sportifs sont strictement interdites sur les panneaux publicitaires autour des terrains et sur le devant des maillots. Pourtant, certains clubs trouvent des failles pour contourner ces restrictions, mettant en lumière une réglementation imparfaite et un organisme de contrôle débordé.

Une interdiction ferme, mais pas infaillible

Dans un effort pour combattre les addictions aux jeux, la Belgique a durci ses lois sur la publicité des jeux d’argent. Depuis septembre, les joueurs de moins de 21 ans ne peuvent plus porter de maillots arborant des publicités pour des opérateurs de jeux d’argent. Cette mesure est maintenant généralisée à tous les joueurs. Seules des mentions discrètes (équivalentes à 75 cm² maximum) sont autorisées sur les manches ou au dos des maillots.

Les stratégies des clubs : échapper aux pertes financières

Pour les clubs, ces mesures représentent une perte considérable de revenus. Un contrat de sponsoring avec une entreprise de jeux peut rapporter entre 500 000 et 3 millions d’euros par an. Face à cette contrainte, des clubs comme Anderlecht ou OH Leuven ont trouvé de nouveaux sponsors, tels que Sunweb ou one.com. Mais d’autres, comme le Club Brugge, optent pour des sous marques, c’est-à-dire des marques dérivées de leurs sponsors traditionnels.

Par exemple, le Club Brugge a remplacé « Unibet » par « U-Experts », une entité qui reste liée à Unibet sans en porter directement le nom. De même, Royal Antwerp FC sera soutenu par Antwerp First, la sous marque de BetFirst, alors que Charleroi et Cercle Brugge prévoient d’utiliser des sous marques comme « Casino News ». Selon Frédéric Van den Steen, CEO d’OH Leuven, « tous les clubs cherchent des solutions, mais certains parviennent à trouver de nouveaux partenaires. »

Un vide juridique exploité

La commission des jeux de hasard admet son impuissance face à ces stratégies. Bien que les sous marques contournent l’esprit de la loi, elles respectent celle-ci. « Les clubs sont désormais sponsorisés par des entités qui n’organisent pas directement de jeux d’argent, mais qui restent associées à des opérateurs », explique Marjolein De Paepe, porte-parole de la commission des jeux.

Un autre problème est le manque de moyens pour surveiller efficacement ces infractions. 

«À partir de janvier, le contrôle du parrainage sportif sera inclus dans un plan d’action, lorsque certaines infractions font l’objet d’une surveillance prioritaire, mais sans le personnel nécessaire, il n’est pas logique d’essayer d’atteindre des objectifs ambitieux, voire raisonnables. Le renforcement de la cellule de contrôle nécessite des ressources supplémentaires et il appartient au prochain gouvernement d’ajuster la redevance.»

Marjolein De Paepe

Un avenir incertain pour les clubs 

Les conséquences de ces nouvelles règles sont encore floues. Si certains clubs, comme Anderlecht, se détournent complètement des sponsors de jeux, d’autres attendent de voir comment les sous marques seront perçues. Des équipes comme le Standard et Beerschot n’ont pas encore annoncé leurs plans, mais pourraient suivre des stratégies similaires.

La lutte contre la publicité des jeux d’argent en Belgique illustre les tensions entre éthique, finances et réglementation. Si les clubs trouvent des moyens créatifs pour contourner la loi, cela met en évidence des lacunes qui devront être comblées. Une question reste en suspens : jusqu’où peut-on aller pour concilier éthique et rentabilité dans le sport professionnel ?

 | 

Au cœur du Gambling Club se trouve notre journaliste dévoué, Maxime (32 ans), dont la passion pour le journalisme va au-delà du simple reportage des faits. Doté d’un sens aigu du détail et d’une curiosité insatiable, Maxime s’efforce de découvrir les histoires qui comptent, qui façonnent notre communauté et qui influencent le monde qui nous entoure.

Avec des années d'expérience dans l'industrie du jeu, allant des reportages d'actualités locales aux enquêtes internationales, Maxime apporte une compréhension approfondie des complexités du paysage médiatique actuel.

Recommandé

Les loot boxes sont-elles légales en Belgique ?

Vous vous demandez sans doute pourquoi le nouveau jeu mobile à la mode sorti partout dans le monde n’est pas accessible en Belgique. Il y a de fortes chances que ce soit à cause des loot boxes, ces boîtes à butin aléatoires que l’on peut acquérir dans différents jeux vidéo et jeux mobiles.

Auto-exclusion : hausse record des joueurs en 2024

En 2024, la Belgique a enregistré une augmentation notable du nombre de joueurs choisissant de s’auto-exclure des jeux d’argent.

Nouvelles régulations : l’impact sur les maillots de Brugge et Anderlecht

Depuis le 1ᵉʳ janvier 2025, le paysage du football belge a été profondément transformé par l’entrée en vigueur de nouvelles régulations limitant strictement la publicité pour les jeux de hasard.