L’évaluation de la loi néerlandaise sur les jeux de hasard est en phase finale
Cette semaine est passionnante pour tous ceux qui sont impliqués dans les jeux de hasard en ligne aux Pays-Bas. L’agence de recherche Dialogic organise une série de discussions. Les sessions de validation constituent la dernière étape de l’enquête majeure sur la loi sur les jeux de hasard à distance (Koa). Au cours de ces sessions, les personnes concernées auront l’occasion de donner leur avis sur les conclusions préliminaires. Les résultats seront bientôt communiqués à la Chambre des représentants.
En quoi consistent exactement ces sessions de validation ?
En fait, c’est très simple : lors de ces sessions, des personnes du secteur des jeux de hasard sont invitées à partager leurs réflexions sur le fonctionnement de la loi Koa jusqu’à présent. Pensez aux joueurs, aux fournisseurs de services de jeux de hasard et même aux personnes impliquées dans la prévention des dépendances. On leur présente des déclarations et on leur permet de dire ce qu’elles en pensent.
Un exemple d’une telle question ? « Faut-il un contrôle plus strict de la publicité ? » Ou : « Le système actuel de jeux de hasard en ligne est-il suffisamment sûr pour les joueurs ? » L’objectif est de savoir si les conclusions de Dialogic sont correctes ou s’il y a peut-être des choses à changer.
Protection des consommateurs : sommes-nous suffisamment en sécurité ?
L’un des points les plus importants de cette évaluation est la protection des consommateurs. La loi devait garantir que les joueurs aux Pays-Bas puissent jouer en ligne en toute sécurité. Mais dans la pratique, est-ce que cela fonctionne bien ? C’est le sujet des sessions de cette semaine.
Il sera notamment question de savoir si les informations que les joueurs reçoivent sur les jeux d’argent sont suffisamment claires. Les règles et les cotes sont-elles faciles à comprendre ? Et qu’advient-il de votre argent si le casino fait faillite ? Les publicités sont également examinées de manière critique : est-il acceptable que les jeunes voient certaines publicités sur les jeux d’argent ?
L’une des questions sur la table : une règle plus stricte du « non, sauf si » pour les publicités sur les jeux d’argent serait-elle utile ? Cela signifierait que les publicités sur les jeux d’argent seraient interdites par défaut, sauf dans des cas particuliers. Cela apporterait de la clarté tant aux fournisseurs qu’aux joueurs.
Prévention des addictions : ce que nous faisons est-il suffisant ?
Un autre sujet important qui sera abordé cette semaine est la prévention de l’addiction au jeu. La loi Koa confie cette responsabilité aux fournisseurs de jeux de hasard en ligne. Mais est-ce que cela fonctionne comme il se doit ?
Par exemple, une nouvelle idée est en cours de discussion. Au lieu de se contenter de prévenir la dépendance au jeu, la loi devrait également accorder plus d’attention à la lutte contre les dommages liés au jeu. Pensez aux joueurs qui perdent trop d’argent ou qui s’impliquent émotionnellement à cause du jeu.
En outre, le système d’auto-exclusion Cruks est discuté. La question est de savoir si ce système fonctionne bien et comment nous pouvons faire en sorte que les personnes qui ont des problèmes avec le jeu soient aidées plus rapidement. Une autre proposition consiste à fournir aux fournisseurs plus d’informations sur les joueurs qui ont déjà participé à Cruks dans le passé, afin qu’ils puissent mieux les guider.
Fraude et criminalité : toujours un défi majeur
En plus de protéger les joueurs et de prévenir la dépendance, la loi Koa tente également de lutter contre la fraude et la criminalité. Pensez au blanchiment d’argent via les sites de jeux en ligne ou à la manipulation de matchs sportifs, également connue sous le nom de trucage de matchs.
Dialogic veut savoir auprès des personnes concernées dans quelle mesure la loi fonctionne bien dans ce domaine. La loi empêche-t-elle réellement les criminels de faire leur trucage via des sites de jeux légaux ? Qu’est-ce qui pourrait être amélioré ?
Un problème qui est apparu est le contrôle limité dont dispose l’Autorité des jeux de hasard (Ksa). Comme la Ksa ne peut pas créer de comptes sur les sites de jeux de hasard, elle ne peut pas non plus les surveiller activement. Trois solutions possibles ont maintenant été proposées, notamment l’utilisation de faux profils avec lesquels ils peuvent se connecter. La question est de savoir si cela améliorera le contrôle sans causer de problèmes.
Qu’est-ce que tout cela signifie pour les joueurs ?
L’idée générale de cette évaluation est d’améliorer la loi Koa, afin que les jeux de hasard en ligne aux Pays-Bas restent équitables, sûrs et responsables. Il se peut que les règles en matière de publicité soient plus strictes ou que les mesures contre la dépendance soient renforcées. Une chose est sûre : l’expérience de jeu des consommateurs est centrale. Les résultats de cette évaluation pourraient entraîner des changements majeurs dans la façon dont ils joueront en ligne à l’avenir.