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Ozempic : espoir contre la dépendance au jeu

Déjà populaire comme traitement contre le diabète et l’obésité, l’Ozempic révèle un potentiel inattendu : celui d’agir sur les troubles addictifs, y compris la dépendance au jeu. Des chercheurs américains suggèrent un effet bénéfique mesurable, ouvrant la voie à de nouvelles pistes thérapeutiques.

Commercialisé initialement pour traiter le diabète de type 2, l’Ozempic s’est surtout fait connaître pour ses effets spectaculaires sur la perte de poids. En imitant une hormone appelée GLP-1, ce médicament agit sur le métabolisme, régule la glycémie et diminue l’appétit. Le sentiment de satiété survient plus vite, la consommation calorique diminue, et la balance s’allège.

Mais récemment, une série d’études suggèrent que ses effets ne se limiteraient pas au poids. Selon une publication sur le site de la Boston Universty, l’Ozempic pourrait également influencer les comportements addictifs, notamment la dépendance au jeu.

Une réduction mesurée du risque de dépendance

Dans une étude américaine menée sur l’utilisation des médicaments GLP-1 comme Ozempic ou Wegovy, les chercheurs ont observé une baisse de 13 % du risque de comportements addictifs parmi les utilisateurs. Bien que ce chiffre doit encore être confirmé par des essais cliniques ciblés, il marque un premier signal d’efficacité dans un domaine où les solutions médicamenteuses restent limitées.

Pietro Cottone, professeur à la Boston University Chobanian & Avedisian School of Medicine, explique :

«Nous sommes convaincus que ces médicaments pourraient s’avérer utiles contre un large éventail de troubles addictifs.»

Comment l’Ozempic agit sur le cerveau de l’addict

L’un des mécanismes en jeu est la modulation du système de récompense du cerveau. l’Ozempic réduit l’activité dopaminergique dans les zones associées au plaisir et à la motivation, comme le système mésolimbique. C’est ce même circuit qui alimente la quête de récompense, qu’il s’agisse d’aliments, de drogues, d’alcool ou… de jeux d’argent.

Selon Valentina Sabino, professeure en pharmacologie et psychiatrie à Boston :

«En réduisant la sensation de plaisir liée à certaines actions, l’Ozempic diminue l’attrait pour ces comportements à risque.»

Sa collègue Ivania Rizo ajoute :

«Le médicament agit sur les mêmes zones cérébrales impliquées dans la compulsion alimentaire, la consommation d’alcool, le jeu ou même les achats compulsifs. Cela pourrait expliquer l’effet transversal observé sur les addictions.»

De nombreux patients ont rapporté une diminution de leurs envies, pas seulement alimentaires, mais aussi comportementales. Ces observations, bien que majoritairement anecdotiques, ont motivé la mise en place d’essais plus rigoureux.

Plusieurs études sont aujourd’hui en cours pour évaluer l’efficacité du sémaglutide et autres agonistes GLP-1 sur des addictions spécifiques comme l’alcoolisme, la toxicomanie ou le jeu pathologique.

Des effets secondaires à surveiller

Malgré cet espoir, les professionnels de santé appellent à la prudence. Bart Van der Schueren, endocrinologue à l’UZ Leuven en Belgique, reste sceptique. Dans une interview pour De Standaard, il rappelle que les effets secondaires de l’Ozempic ne sont pas anodins :

«Il y a des plaintes fréquentes de nausées, vomissements, diarrhées, douleurs articulaires… Il est prématuré de l’envisager comme traitement des addictions.»

En effet, l’étude parue dans Nature Medicine mentionne une augmentation des risques de troubles gastro-intestinaux, d’hypotension et de problèmes rénaux. La balance bénéfices-risques doit donc être rigoureusement évaluée avant toute généralisation de l’usage hors indication.

Mais si l’hypothèse se confirme, l’Ozempic pourrait marquer un tournant dans la prise en charge des addictions comportementales, encore orphelines de traitements véritablement efficaces. Contrairement aux dépendances chimiques (tabac, alcool, opioïdes), les troubles comme le jeu compulsif ne disposent que de peu d’alternatives médicamenteuses validées.

La perspective de pouvoir agir à la source même de la pulsion, le circuit de la récompense cérébrale, ouvre des horizons inédits pour la recherche. Mais cette promesse devra passer l’épreuve du temps et des données cliniques solides.

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