Le patron du casino Hard Rock critique NPO pour «diffamation» envers l’industrie des casinos en ligne
Paul Strikers, fondateur d’iCasino et de Hard Rock Casino Online aux Pays-Bas, a vivement critiqué la radio publique néerlandaise (NPO) sur LinkedIn. Il accuse la radio de mettre en lumière l’industrie légale des casinos en ligne avec des documentaires et des reportages partiaux.
Strikers réagit notamment à une récente émission d’Eva Jinek dans laquelle un ancien accro au jeu a eu la parole.
Une représentation inexacte des faits entourant l’addiction au jeu
Le documentaire suggérait que la légalisation des jeux d’argent en ligne aurait provoqué une augmentation considérable du nombre de joueurs. Selon Strikers, cette conclusion est trompeuse. L’ancien joueur interrogé était déjà actif dans le monde du jeu avant la légalisation.
Strikers affirme que la légalisation n’a pas augmenté le nombre de joueurs, mais les a rendus plus visibles grâce à une surveillance et une réglementation strictes. Il souligne que la réglementation néerlandaise vise précisément à surveiller et à combattre les addictions.
Problèmes d’addiction et contexte plus large
Un détail essentiel qui manquait dans l’émission, selon Strikers, est l’histoire plus large de l’addiction de l’ancien joueur. Cette personne a déjà lutté contre d’autres addictions, ce qui, selon les experts, augmente la sensibilité aux nouvelles dépendances. Strikers qualifie cela d’occasion manquée dans le documentaire, qui selon lui identifie à tort le jeu comme la seule cause et ignore le contexte personnel du toxicomane.
CRUKS montre que la réglementation néerlandaise fonctionne
L’ancien joueur a déclaré dans l’émission qu’il avait cherché refuge dans des casinos en Allemagne après s’être inscrit au Registre central d’exclusion des jeux de hasard (CRUKS). Selon Strikers, ce système, destiné à protéger les joueurs vulnérables, a fait son travail. Il souligne que le choix du joueur de partir ensuite à l’étranger ne peut pas être considéré comme un échec de la réglementation néerlandaise. Au contraire, cela prouve que CRUKS est efficace pour protéger les joueurs vulnérables.
La distinction entre les fournisseurs légaux et illégaux ignorée
Un autre point de critique concerne l’affirmation dans le documentaire selon laquelle l’ancien joueur a quand même reçu des e-mails promotionnels malgré son inscription à CRUKS. Strikers explique que cela ne peut provenir que de fournisseurs illégaux, car les casinos légaux aux Pays-Bas respectent strictement les règles. Il trouve répréhensible que cette nuance ait été omise, ce qui contribue à une image négative du secteur légal.
Le gouvernement s’efforce de garantir des jeux de hasard sûrs avec des fournisseurs légaux
L’Autorité néerlandaise des jeux de hasard a pour objectif de faire en sorte que 80 % des joueurs jouent avec des fournisseurs légaux. Cette politique vise à protéger les joueurs avec des outils tels que CRUKS et des restrictions publicitaires strictes. Strikers prévient que des reportages unilatéraux tels que ceux de l’ONP peuvent amener les joueurs à se retrouver à nouveau avec des fournisseurs illégaux, où il n’y a pas de surveillance et où les risques sont plus élevés.
Eva Jinek sous le feu des critiques pour ses déclarations
Strikers critique également le rôle d’Eva Jinek dans l’émission. Il l’accuse d’un manque d’objectivité en déclarant que la légalisation des jeux de hasard en ligne est un fiasco. Selon Strikers, de telles déclarations témoignent d’une attitude biaisée qui ne tient guère compte des aspects positifs d’un marché du jeu réglementé.