Le secteur du jeu sous le feu des critiques : les pratiques illégales entraînent des fermetures et des amendes
Des contrôles plus stricts de la Commission belge des jeux de hasard (CJH) entraînent des fermetures et des amendes.
Les contrôles plus stricts effectués par la Commission belge des jeux de hasard (CJH) sur les boutiques de paris donnent des résultats choquants. Neuf succursales ont récemment été temporairement fermées en raison de violations de la loi, notamment de l’absence de contrôle d’identité, de l’utilisation de machines illégales et du blanchiment d’argent.
De nombreux bureau de paris ne disposent pas du système EPIS en ordre
Les inspections ont montré que de nombreuses agences de paris disposaient d’un système EPIS (Système d’information sur les personnes exclues) défectueux. Ce système devrait garantir que les boutiques de paris ne soient pas accessibles aux personnes interdites de jeu en raison d’une dépendance au jeu ou pour d’autres raisons.
Le système EPIS de neuf magasins était défectueux, ce qui a entraîné la fermeture de 63 machines et la saisie de 40 000 €.
Plus de 50.000 personnes sont inscrites sur la liste EPIS
La liste EPIS compte actuellement près de 50 000 personnes qui ne sont pas autorisées à jouer pour diverses raisons. Plusieurs personnes se sont volontairement inscrites sur la liste, tandis que près de 652 000 personnes ont été exclues en raison de leur situation financière ou de leur profession dans le jeu.
Les contrevenants seront condamnés à une amende et punis par la loi
Les agences de paris qui enfreignent la loi seront condamnées à une amende et à des poursuites judiciaires. Les amendes peuvent aller de 200 à 200 000 €. Des sanctions administratives telles que la suspension ou la révocation des licences sont également possibles.
Le contrôle de l’EPIS est étendu aux paris dans les magasins de presse
Le contrôle EPIS sera étendu aux paris dans les agences de presse à partir du printemps 2025. Cette nouvelle exigence sera respectée par plus de 1.400 agences de paris.