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Un Néerlandais bien connu a parié sur les élections – le monde politique demande des explications au secrétaire d’État

La plateforme américaine Polymarket est à nouveau sous la loupe. Après avoir été critiquée par les médias, la CDA (Chambre basse) a tiré la sonnette d’alarme. Le député Derk Boswijk a posé 14 questions au secrétaire d’État à la Justice et à la Sécurité, Arno Rutte.

La raison ? Les déclarations publiques de l’entrepreneur Alexander Klöpping dans un podcast. Il y a mentionné qu’il avait gagné 8 000 euros en pariant sur le résultat des élections néerlandaises par l’intermédiaire de Polymarket. C’est d’autant plus remarquable que la plateforme opère aux Pays-Bas sans licence.

Les paris politiques et les crypto-monnaies inquiètent

Polymarket est un « marché de prédiction » où les utilisateurs peuvent parier sur l’issue d’événements sociaux et politiques avec des crypto-monnaies. C’est ce qui s’est passé lors des élections néerlandaises en octobre. Et ce, alors que les jeux d’argent politiques sont interdits aux Pays-Bas, même pour les fournisseurs légaux.

La Kansspelautoriteit (Ksa) a confirmé que la plateforme fonctionnait sans licence. Pourtant, les citoyens néerlandais pouvaient facilement y créer un compte. Selon M. Boswijk, ce type de comportement en ligne normalise les jeux d’argent illégaux. Il craint en outre que les jeunes ne dérivent plus rapidement vers la dépendance.

La Belgique semble mieux préparée. Polymarket y est déjà surveillé depuis un certain temps. Boswijk se demande donc pourquoi les Pays-Bas n’adoptent pas une approche similaire. Il souhaite savoir si le secrétaire d’État envisage une approche belge.

Le marché belge doit également rester attentif aux crypto-monnaies et aux prédictions

Bien qu’il s’agisse principalement d’un cas néerlandais, les experts belges mettent également en garde contre les dangers des plateformes de prédiction. D’autant plus que la crypto-monnaie est difficile à tracer et qu’elle est de plus en plus utilisée pour contourner les réglementations existantes.

À cet égard, cette question s’inscrit dans une tendance plus large où les sociétés de jeux de hasard continuent d’atteindre les joueurs par des détours numériques. La plateforme Polymarket est depuis longtemps active sur le marché américain, repoussant toujours les limites de la loi.

M. Boswijk souhaite que les médias prennent eux aussi leurs responsabilités. Il demande au secrétaire d’État s’il y aura des discussions avec les podcasts et les influenceurs qui font de la publicité par inadvertance pour de tels services.

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