Règles plus strictes dès 2025 : contrôle EPIS aussi dans les librairies et plus…
Bonne nouvelle pour les personnes aux prises avec une dépendance au jeu : la protection contre le jeu sera encore renforcée à partir de 2025.
Après les casinos, les salles de jeux et les sites de jeux en ligne, les magasins de journaux, les hippodromes et les établissements de jeux mobiles devront également vérifier auprès de leurs clients une interdiction de jeu (EPIS). Ce projet de loi du ministre de la Justice Paul van Tigchelt a été récemment approuvé par la Chambre.
Contrôle EPIS chez les marchands de journaux ? Bien sûr!
À partir de 2025, vous devrez présenter votre carte d’identité chez votre marchand de journaux local pour parier. Cela sera également bientôt obligatoire lors de la visite d’un hippodrome ou d’un établissement de jeux mobiles.
La raison? Les exploitants de ces sites doivent désormais vérifier si leurs visiteurs figurent sur la liste EPIS, la liste noire des personnes interdites de jeu. Ce contrôle EPIS s’ajoute au contrôle eID déjà introduit dans de nombreux marchands de journaux.
Plus de protection contre la dépendance au jeu
Avec cet élargissement des « zones interdites » pour les personnes interdites de jeu, le ministre Van Tigchelt espère mieux protéger les joueurs problématiques d’eux-mêmes. « Moins il y a d’endroits où jouer, plus il est difficile de retomber dans les vieux schémas », telle est l’idée qui sous-tend ces règles plus strictes. Ce n’est pas sans raison.
Des milliers de Belges sur la liste EPIS
La liste EPIS de la Commission des jeux de hasard (CJH) existe depuis 2004 et s’est considérablement étoffée ces dernières années. Cette augmentation est due en partie à une plus grande attention portée à EPIS, mais aussi à la simplification de la procédure d’enregistrement via itsme. Des milliers de Belges se sont volontairement inscrits à ce registre d’exclusion. Au total, cela concerne environ 50 000 personnes.
Interdiction de jouer pour certaines professions
En Belgique, les jeux de hasard sont interdits à certaines professions, notamment les magistrats, les policiers et les notaires. Ces personnes sont également enregistrées dans le Système d’Information sur les Personnes Exclues (EPIS).