Étude : Pourquoi le jeu illégal attire encore des joueurs ?
La Gambling Commission du Royaume-Uni (UKGC) vient de publier la première partie d’une étude ambitieuse consacrée au marché illégal du jeu en ligne. L’objectif : comprendre pourquoi certains consommateurs choisissent des plateformes non régulées, malgré les risques.
Un marché jugé dangereux et criminel
“Le marché illégal en ligne est dangereux, injuste et criminel. C’est pourquoi la Commission a investi massivement dans ce domaine ces dernières années,” alerte Andrew Rhodes, directeur général de la Commission.
Selon lui, la recherche constitue un outil indispensable pour renforcer les moyens de lutte. Depuis avril 2024, l’organisme dit avoir multiplié par dix ses actions de perturbation contre ces sites non autorisés, avec une volonté claire de protéger les consommateurs et de préserver la confiance dans le secteur légal.
Les motivations derrière le choix de l’illégal
Quels sont les moteurs de ce recours aux plateformes interdites ? Les chercheurs identifient plusieurs facteurs : la facilité d’accès grâce à des publicités ciblées, la perception d’une plus grande liberté de jeu et parfois une méconnaissance des risques encourus. La question demeure : pourquoi certains consommateurs, informés de l’illégalité, continuent-ils malgré tout à prendre ce risque ?
L’étude publiée n’est que la première pièce d’un puzzle plus large. D’ici les prochains mois, la Commission dévoilera d’autres volets : l’analyse des tendances de fréquentation, le détail des actions de répression menées par l’Illegal Markets Team, ainsi qu’une évaluation des défis liés à l’estimation de la taille réelle de ce marché clandestin en Grande-Bretagne.
Un nouvel outil pour informer et protéger
En parallèle, un hub dédié au jeu illégal a été mis en ligne. Ce portail centralise les recherches, les actualités sur l’application des lois, ainsi que des conseils pratiques pour identifier les sites non autorisés. L’objectif est double : informer le grand public et fournir des ressources aux acteurs du secteur.
Une bataille qui ne fait que commencer
La Commission insiste : il s’agit d’un terrain complexe, difficile à mesurer et à contrôler. Mais elle affirme sa détermination à poursuivre ses efforts, en s’appuyant sur la coopération avec divers partenaires.
Comme le rappelle Andrew Rhodes : “Pour lutter plus efficacement contre le marché illégal, il est essentiel que nous ayons une compréhension approfondie et globale de son fonctionnement. Cette connaissance est une étape cruciale pour acquérir cette compréhension dans un domaine très complexe à étudier.”