Le président Michel Groothuizen (Ksa) participe au débat politique sur les jeux de hasard
La Ksa est déterminée à intensifier la lutte contre les fournisseurs illégaux. Michel Groothuizen, qui a été nommé président du conseil d’administration de la Kansspelautoriteit le 1er juillet de l’année dernière, écrit régulièrement un blog sur ce qui se passe sur le lieu de travail. Il éclaire ainsi le problème et présente des solutions potentielles pour mettre fin à ces sites web illégaux, alors que le nombre d’applications illégales ne cesse d’augmenter.
La Ksa s’engage pleinement dans la lutte contre les applications illégales
Nous vous avons déjà informé que la Ksa a déjà veillé à ce que 20 applications illégales soient éliminées.
La Ksa met également en garde contre les méthodes trompeuses utilisées pour induire les utilisateurs en erreur. Elle a également mis à disposition un formulaire de signalement spécial afin que les utilisateurs puissent signaler immédiatement les applications suspectes.
Critique du débat sur les jeux d’argent
Comment le président lui-même aborde-t-il cette bataille qui fait rage ? Il déclare qu’il y a des choses auxquelles on est toujours bien préparé en tant que président, mais qu’il est frustrant lorsque la question se pose et que l’on n’est pas autorisé à y répondre.
Cette situation s’est produite lorsqu’il a assisté au débat de la commission sur les jeux de hasard depuis la tribune du public, où le secrétaire d’État Struycken était invité à s’exprimer, afin d’évaluer la façon dont les gens perçoivent ces questions d’un point de vue politique.
Michel Groothuizen :
“J’étais plus que préparé à ce que ses réponses débouchent également sur des tâches pour la Ksa. C’est alors qu’est venue la question du député Boswijk du CDA : Qu’est-ce qui empêche la Ksa d’intervenir depuis 9 ans ? Qu’est-ce qui empêche la Ksa d’intervenir depuis 9 ans ?”
Il s’agissait directement de la lutte contre les applications illégales. Le moment est très mal choisi, car la Ksa a effectivement pris des mesures pour lutter contre ces sites web illégaux. Mais au moment où cela a été révélé d’un point de vue politique, la Ksa n’avait pas encore partagé ses méthodes de travail avec le monde extérieur.
Michel Groothuizen n’a donc pas pu répondre à la question du député Bosmans, mais aurait voulu montrer que la Ksa s’engage activement à mettre fin à ces pratiques.
Une supervision forte demandée pour identifier les applications illégales
Michel Groothuizen estime que des sujets intéressants ont certainement été abordés, notamment des sujets qu’il aurait lui-même mentionnés.
“Le secrétaire d’État a répondu à la question par un certain nombre de points que j’aurais certainement soulignés en plus (tracer les parties derrière les applications est incroyablement difficile, nous avons besoin de l’aide de ‘big tech’, des opérateurs de magasins d’applications).”
Il indique que ces parties ne sont pas toujours disposées à coopérer, ce qui explique pourquoi ce problème a pris une ampleur remarquable ces dernières années. Le débat politique a également révélé qu’un superviseur fort est essentiel. Lors du débat de deux minutes qui s’est tenu une semaine plus tard, de nouveaux outils sont apparus, offrant à la Ksa de nouvelles possibilités de travail.
Au total, 19 motions ont été présentées, dont plusieurs sur l’âge minimum pour les jeux d’argent et sur la manière de lutter efficacement contre le marché illégal.
Des mesures plus efficaces contre les applications illégales
Le VVD a souligné le danger que des règles plus strictes pour les fournisseurs légaux puissent encourager les joueurs à rechercher des plateformes illégales et que les gens ne soient pas conscients qu’il n’y a pas de protection des joueurs sur ces sites web. Le VVD a donc tenté de s’opposer à l’augmentation proposée de l’âge minimum pour jouer.
Michel Groothuizen :
“Le secrétaire d’État n’était pas d’accord avec cela, et heureusement, il semble que le renforcement de la réglementation ne rende pas le marché moins attrayant pour l’instant : la canalisation en termes de joueurs reste constamment élevée (91% des joueurs choisissent toujours uniquement des options légales). Cependant, l’observation selon laquelle 50 centimes de chaque euro dépensé en ligne vont à des fournisseurs illégaux est malheureusement vraie. Et c’est aussi très inquiétant. Cela signifie que nous devons nous attaquer plus efficacement aux offres illégales.”
Tant les différents partis que le secrétaire d’État soutiennent l’élargissement des moyens juridiques de la Kansspelautoriteit. Michel Groothuizen s’en réjouit, mais il faudra attendre au moins deux ans avant que l’introduction de la nouvelle législation ne produise ses effets.
“Pour l’instant, nous devrons donc avoir plus d’impact sur la base de nos pouvoirs actuels (encore plus limités). Car, pour revenir brièvement à la critique de M. Boswijk, la Ksa n’est pas restée les bras croisés pendant 9 ans, mais 9 ans, c’est incroyablement long dans un paysage plein d’innovations technologiques.”
Au départ, la restriction de la liberté de l’internet par la mise hors ligne de sites web par un organisme de surveillance s’est heurtée à une forte résistance politique, mais heureusement, de telles mesures bénéficient aujourd’hui d’un plus grand soutien.
“Il est désormais clair que l’ouverture illimitée de l’internet comporte des aspects négatifs.”
Empêcher les fournisseurs illégaux d’accéder aux jeux légaux et aux médias sociaux
Les fournisseurs illégaux tentent d’exploiter leur modèle commercial auprès de leurs victimes par le biais de jeux légaux et de médias sociaux. Il conviendrait d’accorder plus d’attention à cette question et de rendre les paiements aux sites web illégaux plus difficiles.
La collaboration avec d’autres parties, telles que le secteur lui-même, les banques et les prestataires de services de paiement, est donc essentielle. La Ksa a déjà lancé un projet visant à saper l’infrastructure des prestataires illégaux. Et grâce au soutien des fournisseurs légaux, cette approche sera encore plus efficace.
Une société internationale est nécessaire
Les fournisseurs illégaux opèrent souvent depuis l’étranger, ce qui nécessite une coopération internationale. Dans le cadre de partenariats tels que le GREF et l’IAGR, des lignes directrices sont en cours d’élaboration afin d’apporter un soutien.
Cet automne, une conférence sera organisée avec d’autres superviseurs pour permettre l’échange d’informations basées sur des cas concrets afin de parvenir à une approche plus concrète. Cela permettra de s’attaquer encore plus rapidement aux sites web illégaux.
Michel Groothuizen :
“Dans l’ensemble, les débats ont fourni suffisamment d’éléments pour travailler, tant pour le ministère que pour notre propre organisation. De cette manière, nous visons à pousser les entités illégales dans leurs retranchements, en utilisant les outils existants et constamment nouveaux dans notre boîte à outils, et en faisant davantage pour que le jeu en toute sécurité devienne une réalité pour tout le monde aux Pays-Bas.”
La Kansspelautoriteit aborde l’avenir avec optimisme, déterminée à avoir un impact important. Chaque joueur devrait pouvoir jouer en toute sécurité.