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Réforme choc du jeu en ligne pour 2026 ! L’Italie repense sa stratégie

L’Italie souhaite franchir un cap décisif dans la régulation de son marché des jeux en ligne. Après des années de statu quo et de batailles contre le marché noir, le gouvernement italien a adopté une réforme ambitieuse, visant à transformer en profondeur un secteur aussi lucratif que controversé. Au cœur de cette réorganisation : des licences à prix élevé, une stratégie de consolidation, une surveillance accrue et une volonté affirmée de mieux protéger les joueurs, notamment les mineurs.

L’Italie semble vouloir rebattre les cartes d’un secteur en mutation. Cette réforme, la plus significative depuis plus d’une décennie, marque un tournant stratégique dans la manière dont l’Europe encadre les jeux d’argent en ligne.

Vers une consolidation du marché

Depuis le décret de restructuration, tout opérateur désirant offrir des jeux d’argent en ligne en Italie doit s’acquitter d’un montant record de 7 millions d’euros pour une licence valable neuf ans. La première tranche de 4 millions est exigée dès la candidature, le solde suivra avant le lancement des activités. 

Avec ces conditions drastiques, le nombre d’opérateurs actifs pourrait passer de près de 80 à environ 50. Consolider le marché autour de structures robustes et responsables est l’objectif affiché. Les petits acteurs risquent d’abandonner, laissant la place à un paysage dominé par des mastodontes tels qu’Entain, Lottomatica ou SNAI.

Pour autant, l’ADM limite à cinq licences par groupe afin d’éviter une concentration excessive.

Pendant des années, l’accès au marché italien des jeux d’argent en ligne, l’un des plus riches et influents d’Europe, était étonnamment simple. Avec un investissement initial de seulement 250 000 €, même les plus petites entreprises pouvaient prétendre à une concession. Une époque révolue, selon l’ADM. Désormais, la priorité est donnée aux opérateurs disposant de bases financières solides et capables de répondre aux normes les plus strictes, tant sur le plan technique que réglementaire. 

Un système lourd, mais structurant

  • Licence: 4M € à la candidature, 3M € au lancement des activités.
  • Paiement ponctuel : 3 % du chiffre d’affaires + 0,2 % pour la prévention du jeu problématique.
  • Taxe: de 24,5 % à 25,5 % du revenu brut des jeux.
  • Engagement anti-corruption : dépôt de garantie (provisoire : 750 000 €, définitif : 3,7 M€ la première année) + 560 € à l’ANAC.
  • Limite : chaque opérateur ne peut candidater que 5 licences.

Dispositions techniques et compliance

Outre les aspects financiers, le cadre réglementaire exige désormais :

  • Certification indépendante des systèmes IT,
  • Surveillance accrue des transactions,
  • Requête de chiffre d’affaires de 3 millions € sur les deux dernières années,
  • Opérateurs établis au sein de l’EEE, serveurs localisés en Europe.

Cette montée en exigences devrait également renforcer la lutte anti-blanchiment et améliorer la traçabilité des flux financiers .

Qui, quand, comment ?

La date limite pour déposer les dossiers était fixée au 30 mai 2025, avec une période d’analyse d’environ 9 mois. Le gouvernement table sur une cinquantaine d’opérateurs, générant 350 M€ de frais initiaux, puis 100 M€ annuels.

Protection des joueurs et modernisation

Le volet social n’est pas oublié : dépôt d’un pourcentage du chiffre d’affaires dans des campagnes de jeu responsable, renforcement des contrôles d’âge,… De plus, un registre public des licences et des actions de contrôle sera mis à disposition via un portail transparent lancé par l’ADM. Face à des résultats alarmants (64 % des 15‑17 ans auraient joué au moins une fois dans l’année), des programmes de prévention et des contrôles d’âge stricts feront partie de la réforme.

Les recettes fiscales ainsi générées devraient contribuer au financement de projets sociaux, campagnes de sensibilisation, et restructuration du marché physique (casinos, points de vente). À terme, cette réforme pourrait rapporter 350 millions € dès 2025, plus les taxes annuelles sur les revenus des opérateurs .

Le défi du marché noir

Le gouvernement italien justifie cette réforme par la volonté de mieux protéger les joueurs tout en asséchant le marché parallèle estimé à plus d’un milliard d’euros par an. Dans cette optique, ADM renforce les contrôles techniques : sécurité des systèmes, certification, blockchain, et limitation à un seul site par opérateur.

Le jeu clandestin représente un enjeu colossal : 25 milliards d’euros misés hors circuit régulé, soit 75 % du total non autorisé. Les autorités ont bloqué près de 9 800 sites illégaux en 2023, contre 5 400 l’an précédent.

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Au cœur du Gambling Club se trouve notre journaliste dévoué, Maxime (32 ans), dont la passion pour le journalisme va au-delà du simple reportage des faits. Doté d’un sens aigu du détail et d’une curiosité insatiable, Maxime s’efforce de découvrir les histoires qui comptent, qui façonnent notre communauté et qui influencent le monde qui nous entoure.

Avec des années d'expérience dans l'industrie du jeu, allant des reportages d'actualités locales aux enquêtes internationales, Maxime apporte une compréhension approfondie des complexités du paysage médiatique actuel.

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