Nouvelles règles de sanctions pour la Kansspelautoriteit : amendes pouvant aller jusqu’à 2 millions d’euros et pénalité de 3 % du chiffre d’affaires
Depuis ce 1er janvier, quelque chose d’important a changé pour les fournisseurs de jeux de hasard. La Kansspelautoriteit (Ksa) a introduit une nouvelle politique de sanctions. Avec cela, l’autorité de surveillance veut prendre des mesures plus claires et plus strictes contre les contrevenants. Pour les entreprises du secteur des jeux de hasard, cela signifie plus de transparence mais aussi des sanctions plus strictes en cas d’erreur. Cette politique n’est pas seulement un petit ajustement. Elle peut avoir des conséquences majeures pour tous ceux qui relèvent de la surveillance de la Ksa.
Les nouvelles règles s’appliquent à toutes sortes d’infractions, des plateformes de jeux en ligne illégales aux machines à sous non enregistrées. Cependant, des règles distinctes continueront d’exister pour des questions spécifiques, telles que les terminaux de jeu. La raison ? Ces catégories nécessitent une approche différente et ont leurs propres systèmes.
Quel peut être le montant des amendes ?
La nouvelle politique comporte cinq catégories. L’amende la plus basse commence à 500 €, mais dans la catégorie la plus lourde, elle peut aller jusqu’à 2 millions d’euros. Et ce n’est pas tout : dans certains cas, l’amende peut également représenter un pourcentage du chiffre d’affaires brut, jusqu’à 3 %. Cela rend la sanction pour les grands acteurs encore plus sévère. La Ksa est particulièrement stricte en cas de violation de la loi sur la prévention du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme (Wwft). Ce type d’amende doit envoyer un signal clair aux entreprises. Jouez honnêtement ou payez le prix.
Un regard vers l’avenir selon Michel Groothuizen
Selon Michel Groothuizen, président de la Ksa, tout est une question de professionnalisation.
« Nous avons beaucoup appris depuis l’ouverture du marché des jeux d’argent en ligne en 2021. Nous avons maintenant suffisamment d’expérience pour mettre en œuvre une politique d’amendes forte et bien réfléchie. »
Groothuizen estime que cette approche apporte non seulement de la clarté aux entreprises, mais les motive également à rester dans le respect des règles.
« Nous voulons éviter que les entreprises ne se retrouvent en difficulté en premier lieu. »
Qu’est-ce que cela signifie pour les fournisseurs de jeux d’argent ?
Pour tous ceux qui sont actifs dans le monde du jeu, ces changements sont un signal d’alarme. La Ksa ne veut pas seulement infliger des amendes. Elle veut aussi encourager les entreprises à mettre de l’ordre dans leurs affaires. Cela ne profite pas seulement au marché des jeux d’argent lui-même. Cela profite également aux joueurs qui comptent sur des conditions de jeu sûres et équitables.
Qu’est-ce que cela signifie concrètement ? Les entreprises devront faire plus attention au respect des règles. Car si les règles sont désormais plus claires, les sanctions en cas d’infraction sont plus lourdes que jamais.