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Stakelogic perd son procès contre une ancienne employée

Une ancienne employée de la société de jeux de hasard Stakelogic aux Pays-Bas a gagné un procès contre son ancien employeur, comme le montre un rapport de Rechtspraak.nl. Le juge a statué que Stakelogic l’avait licenciée à tort après quatre avertissements. La femme a désormais la possibilité de se réinsérer et reçoit une compensation substantielle.

La femme travaille comme présentatrice de jeux chez Stakelogic depuis 2021. Elle a reçu son premier avertissement pour absence non autorisée en mai 2023. Après un accident de la route en juillet, elle est devenue en incapacité de travail, mais selon le médecin du travail, elle a pu réintégrer après six semaines, deux heures par jour.

Stakelogic n’aurait pas dû la licencié

Les tensions entre la femme et Stakelogic se sont accrues. Elle a reçu trois autres avertissements : pour ne pas porter les vêtements de l’entreprise, pour avoir manqué un rendez-vous avec le médecin du travail et enfin pour avoir « fait la fête » pendant son arrêt de travail. En décembre 2023, elle est licenciée sans préavis.

La femme a contesté son licenciement devant le tribunal. Elle a fait valoir que trois des quatre avertissements étaient injustifiés et qu’il n’existait aucune raison impérieuse pour un licenciement immédiat. Le juge était d’accord avec elle.

Dommages et intérêts importants

Le tribunal a jugé que Stakelogic avait exagéré la gravité des incidents et qu’il n’y avait pas eu de répétition. Les avertissements ne constituaient donc pas un motif urgent de licenciement. Stakelogic doit désormais donner à la femme la possibilité de se réinsérer et de payer 70 % de son salaire pour la période suivant son licenciement.

De plus, la femme reçoit un montant net de 5 400 € de primes de recrutement et Stakelogic doit supporter les frais de justice. La décision du juge n’est pas idéale pour Stakelogic et montre que les salariés néerlandais sont bien protégés contre le licenciement abusif.

La femme est satisfaite de la décision du juge. Elle espère pouvoir reprendre son travail chez Stakelogic. « Je suis heureuse d’avoir eu raison », a-t-elle déclaré. « J’ai toujours travaillé dur pour Stakelogic et je pense donc qu’il est injuste d’avoir été licencié. »

Stakelogic n’a pas encore répondu à la décision du juge. On ne sait pas si la société de jeux fera appel.

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Grâce à sa nature curieuse et son souci du détail, Ron se concentre sur la description des tendances et des transformations au sein de l'industrie des casinos néerlandaise, intégrant parfaitement son expertise sportive.

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