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Grand Prix F1 de Zandvoort : fin des pubs de jeux d’argent

L’édition 2025 du Grand Prix des Pays-Bas à Zandvoort marque une rupture majeure dans l’histoire récente de la Formule 1. Pour la première fois, aucune équipe ne sera autorisée à afficher le logo d’un opérateur de jeux d’argent, qu’il soit local ou étranger. Une décision forte, imposée par la Kansspelautoriteit (Ksa), l’autorité néerlandaise de régulation des jeux, qui entend mettre un terme à la visibilité croissante des paris sportifs dans les événements populaires.

Une interdiction totale des paris en vitrine

La Ksa a été claire : aucune publicité de jeux d’argent ne sera tolérée lors du Grand Prix de Zandvoort. Le régulateur a rappelé que, depuis le 1er juillet 2025, la loi néerlandaise interdit déjà toute promotion de jeux d’argent en ligne pendant les événements sportifs. L’objectif affiché est double : limiter l’exposition des jeunes à ces publicités et réduire l’attractivité d’offres non régulées.

“Les équipes sportives participant à des événements aux Pays-Bas, y compris les équipes étrangères, ne sont pas autorisées à afficher de manière visible des messages promotionnels provenant d’opérateurs de jeux d’argent, que ces derniers soient ou non titulaires d’une licence dans leur propre pays,” a déclaré un porte-parole de la Ksa.

Une équipe privée de son sponsor principal

Cette mesure a des conséquences immédiates. L’écurie Sauber, sponsorisée par Stake.com, figure emblématique des partenariats entre Formule 1 et opérateurs de jeux en ligne, se retrouve directement touchée. À Zandvoort, sa monoplace ne pourra pas arborer le nom de son partenaire principal. En 2024 déjà, Sauber avait dû adapter son branding lors de certaines courses, mais les règles néerlandaises rendent désormais toute flexibilité impossible. 

Le paradoxe d’une Formule 1 globalisée

Ce choix met en lumière une contradiction : la Formule 1 revendique une dimension mondiale, mais doit s’adapter à des législations locales de plus en plus strictes. Un même sponsor peut être visible à Singapour, interdit à Londres et totalement effacé à Amsterdam.

Pour les équipes, la multiplication de ces restrictions représente un casse-tête. Les budgets étant en grande partie alimentés par le sponsoring, chaque interdiction fragilise un équilibre économique déjà complexe.

L’affaire de Zandvoort illustre aussi le rôle croissant des autorités nationales face aux mastodontes du sport mondial. En interdisant toute visibilité aux opérateurs de jeux d’argent, la Ksa montre qu’un pays peut, seul, influencer le visage d’une discipline planétaire.

Quelles alternatives pour les équipes ?

Privées d’une partie de leurs revenus, les écuries devront chercher d’autres sources de financement. Les marques technologiques, les géants de l’énergie ou encore les constructeurs automobiles pourraient profiter de cet espace laissé vacant. Mais rien ne garantit que ces partenariats égaleront la manne financière des opérateurs de jeux, parmi les plus généreux ces dernières années.

Une autre option consiste à développer des marques écrans, comme Sauber l’avait déjà fait avec Kick dans certains pays. Mais la Ksa a prévenu : toute tentative de contournement sera sanctionnée.

Un virage symbolique à Zandvoort

Le Grand Prix de Zandvoort 2025 restera sans doute comme une étape symbolique : celle où une autorité nationale a osé dire stop à l’omniprésence des paris sportifs en Formule 1.

Reste à savoir si ce choix restera une exception néerlandaise ou s’il marquera le début d’un mouvement mondial vers une F1 libérée des jeux d’argent.

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Sarah a un regard aiguisé sur les tendances du monde du jeu. Passionnée de sport, elle couvre tous les sujets, du jeu responsable à la législation sur les casinos. Ses articles rendent les sujets complexes accessibles aux lecteurs.

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